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jeudi 25 septembre 2008

CN-2008-15, La mégère apprivoisée, une épouse mise au pas !

La mégère apprivoisée, une épouse mise au pas !

Du : 25.09.2008, existe1 en PDF ici : ND. Actualisé : sam. 5 mars 2011, 12.08.

Nous vous conseillons de voir le film : La mégère apprivoisée, de Franco Zeffirelli, avec Elizabeth Taylor…

Cette tirade que nous allons lire est parfaitement conforme à la Loi naturelle…! Voici une épouse qui parle à deux autres épouses de leurs Époux, et du sien :

Fi ! fi ! détends ce front menaçant et rembruni, et ne lance pas de ces yeux-là tant de regards dédaigneux pour blesser ton seigneur, ton roi, ton gouverneur.

Cet air sombre ternit ta beauté, comme la gelée flétrit la prairie ; il ruine ta réputation, comme la bourrasque abat les plus beaux bourgeons ; et il n’est ni convenable ni gracieux.

Une femme irritée est comme une source remuée, bourbeuse, désagréable, trouble, dénuée de beauté ; et tant qu’elle est ainsi, nul, si altéré, si pris de soif qu’il puisse être, ne daignera y tremper sa lèvre ni en prendre une gorgée.

Ton mari est ton seigneur, ta vie, ton gardien, ton chef, ton souverain ; celui qui s’occupe de toi et de ton entretien ; qui livre son corps à de pénibles labeurs, et sur terre et sur mer ; veillant la nuit dans la tempête, le jour dans le froid, tandis que tu dors chaudement au logis, en sécurité et en sûreté.

Il n’implore de toi d’autre tribut que l’amour, la mine avenante et une sincère obéissance ; trop petit acompte sur une dette si grande !

La soumission que le sujet doit au prince est juste celle qu’une femme doit à son mari ; et quand elle est indocile, maussade, morose, aigre, et qu’elle n’obéit pas à ses ordres honnêtes, elle n’est qu’une méchante rebelle, coupable envers son seigneur dévoué d’une impardonnable trahison.

J’ai honte de voir des femmes assez simples pour offrir la guerre là où elles devraient demander la paix à genoux, et pour prétendre au pouvoir, à la suprématie et au gouvernement, là où elles sont tenues de servir, d’aimer et d’obéir.

Pourquoi avons-nous le corps délicat, frêle et tendre, inhabile à la fatigue et aux troubles de ce monde, si ce n’est pour que nos goûts et nos sentiments délicats soient en harmonie avec notre nature extérieure ?

Allez, allez, vers de terre obstinés et impuissants, j’ai eu le caractère aussi altier que vous, le cœur aussi ambitieux, et plus de raisons peut-être de rendre parole pour parole, boutade pour boutade.

Mais à présent, je vois que nos lances ne sont que des fétus, que notre force est faiblesse, notre faiblesse incomparable, et que nous sommes le moins ce que nous affectons d’être le plus.

Rabattez donc votre orgueil, car il ne sert de rien, et placez les mains sous les pieds de vos maris.

Le mien n’a qu’à parler ; et pour preuve de mon obéissance, voici ma main toute prête, si cela lui est agréable2.

2La mégère apprivoisée, acte V, scène II, Shakespeare.

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