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mardi 12 août 2008

CN-2008-09, Mgr d’Orléans, Louis Veuillot, comtesse de Ségur

Du : 12.08.2008, existe1 en PDF ici : ND. Actualisé : jeu. 9 avr. 2015, 16.43.
Table de cette nouvelle, CN-2008-…
9 - Mgr d’Orléans, Louis Veuillot, comtesse de Ségur
9.A.1.a - Mise au point sur certains auteurs. 27
9.B - Mgr Félix Dupanloup, ou Mgr d’Orléans. 28
9.B.1.a - Mgr Félix Dupanloup, vilipendé parce que dérangeant ! 28
9.B.1.b - Monsieur l’abbé Hoppenot parle de Mgr d’Orléans. 29
9.B.1.c - Ce que nous retiendrons ici de Mgr d’Orléans. 29
9.C - Louis Veuillot, irresponsable, féministe. 31
9.D - La comtesse de Ségur, , garce parmi les garces, salope d’avant l’heure ! 32
9.A.1.a - Mise au point sur certains auteurs.
Notez que : Ce document est sujet à modifications et amplifications, en cas de changement vous en serez avertis par les commentaires de sa page de publication...
Il vise à réhabiliter au moins partiellement certains auteurs que nous citons ; ou, à dénoncer parfois violemment certaines personnes communément citées comme exemplaires.
9.B - Mgr Félix Dupanloup, ou Mgr d’Orléans.
9.B.1.a - Mgr Félix Dupanloup, vilipendé parce que dérangeant !
Cet Évêque est fort décrié dans le monde traditionaliste, il est libéral disent-ils, il était à l’Index, mais ici, nous attendons toujours la première preuve de sa mise à l’Index.
Il y a deux sortes de mise à l’Index :
1. une mise à l’Index pour une œuvre, ou un ensemble d’œuvres, et
2. une pour la personne elle-même.
Et de preuve, nous n’en voyons aucune à l’horizon.
L’on dit aussi qu’il a écrit sans imprimatur ; or, le ‘comique’ de l’affaire, c’est que c’est l’Évêque lui-même qui donne l’imprimatur aux auteurs laïcs ou religieux de sa juridiction. L’Évêque ne se donne pas d’imprimatur à lui-même !
Cet Évêque est connu pour diverses choses, et l’une d’entre elles est la polémique qu’Il eut avec Louis Veuillot (voir ensuite 9.C, Louis Veuillot, irresponsable, féministe.), à laquelle Pie IX mis un terme sans trancher, leur interdisant de poursuivre, et en arguant que ‘cette polémique était stérile’ !
Mgr d’Orléans, prit position pour défendre Lourdes et La Salette qui avaient beaucoup de détracteurs, même dans le milieu dit très catholique.
Il œuvre notamment pour la reconnaissance des mérites religieux de Jeanne d’Arc, qui sera canonisée en 1920, 42 ans après la disparition du vrai initiateur de ses procès en béatification puis en canonisation. Il lui avait consacré un Panégyrique en 18552.
9.B.1.b - Monsieur l’abbé Hoppenot parle de Mgr d’Orléans.
Auteur du livre « Le petit catéchisme du mariage – 1920 - abbé Joseph Hoppenot », le P. Joseph Hoppenot, S.J dit dans sa préface :
Dans l’œuvre que nous tentons, les guides ne nous manquent pas.
Tertullien, saint Thomas, le Concile de Trente, saint François de Sales, Bossuet, le cardinal Pie, Mgr Dupanloup, le P. Monsabré, le cardinal Mercier nous disent, par leurs discours et leurs écrits, avec quelle sainte liberté il faut parler de la sainteté du mariage et des profanations dont elle est l’objet.
Remarquons bien que Mgr Dupanloup est bien cité auprès et au même niveau qu’un ‘super’ anti-libéral tel que le Cardinal Pie.
9.B.1.c - Ce que nous retiendrons ici de Mgr d’Orléans.
Dans cette étude nous citons plusieurs passages d’un très beau texte de Mgr Félix Dupanloup : Le mariage chrétien.
Si cet Évêque est libéral, comme ils disent, que nous citions son livre ne doit pas poser de problèmes à ces détracteurs, avec leurs mauvais prêtres en tête !
Ils nous ont suffisamment jeté à la figure, qu’il faut :
→ Adapter, ou savoir lire Saint Paul, qui du reste ne parlerait plus ainsi maintenant !
→ Adapter, ou savoir lire le Concile de Trente !
→ Adapter, ou savoir lire tous les auteurs que nous citons ici !
Et ce, en nous avançant perfidement :
→ L’évolution de l’époque, pour la soumission de la femme,
→ Les nécessités du moment, pour le travail de la femme,
Pie XII : Prenez garde à ces paroles de serpent, de tentations, de mensonges : ne devenez pas d’autres Èves.
(Re)Voyez ND : DP-07, Restaurer la dignité de la femme, par sa soumission (I) ; point 7B6, Prenez garde à ces paroles de serpent, dit Pie XII à la femme.
→ Les réalités actuelles, pour sondit enfermement qu’ils persiflent comme des serpents qu’ils sont.
Concile de Trente : Elles aimeront aussi à rester chez elles, à moins que la nécessité ne les oblige à sortir, et même alors elles devront avoir l’autorisation de leurs maris.
Si Mgr d’Orléans est bien libéral comme ils disent, alors, ce qu’Il dit est bien « le service minimum », n’est-ce pas ?
Comment peuvent-ils donc, dans le même temps et pour la même chose, nous traiter de libéral et de sectaire, de libéral et d’étroit, de libéral et d’inadapté, de libéral et de musulman, etc. ?, contradiction interne, dialectique purement communiste, paroles de serpents !
9.C - Louis Veuillot, irresponsable, féministe.
Si l’on désire descendre en flèche uniquement pour exercer ses petits muscles en tirant sur la corde, ou pour apprendre à maîtriser l’arc, et que pour cela la cible n’a aucune sorte d’importance (allusion au point 9.B, Mgr Félix Dupanloup, ou Mgr d’Orléans.), alors allons-y !
Principalement : Louis Veuillot, est ‘scandaleux’ en effet, il trouvait très bien la Comtesse de Ségur (voir ensuite : 9.D, La comtesse de Ségur, , garce parmi les garces, salope d’avant l’heure !), femme passablement scandaleuse (voir ensuite).
Accessoirement : Il a écrit un livre, entre-autres qui est bien critiquable, c’est ‛un essais de roman catholique’, c’est l’auteur lui-même qui le définit ainsi, et dont le titre est : Corbin et d’Aubecourt. L’héroïne de ce livre est pas mal libre, soit libérée, soit donc révoltée, s’adresse à des Hommes sans complexe, et même leur dame le pion. Tout le livre, pour le reste est passablement niais et entendu.
9.D - La comtesse de Ségur, , garce parmi les garces, salope d’avant l’heure !
Pourquoi salope ?, parce qu’elle, ladite comtesse de Ségur, est une féministe féroce, castratrice !, hautement révoltée contre l’Autorité !, anti-Hommes, anti-Patriarcat !, comme nous allons bien le voir. Oui ! Comme vous allez le voir, c’est une parfaite salope !
Pour : vous allez le voir, c’est une parfaite salope :
Voir notamment, et recherchez salope :
La Comtesse de Ségur est une personne fort peu recommandable !, pourquoi ?, lisons notamment ceci :
Lettre à Madeleine de Malaret, 4 août 1869.
A bas les maris ! Ce sont des méchants drôles que le Bon Dieu a créés pour exercer la patience des femmes et pour leur faire gagner plus sûrement le ciel pour lequel elles ont été créées. Je suis sûre que parmi les gens du monde, une bonne moitié si précipité dans l’enfer ; quatre dixième grimpent difficilement jusqu’au purgatoire ; et un seul petit dixième arrive dans le paradis (je parle des hommes) les coquins ! Ils méritent bien leur sort.
C’est-y pas beau comme elle parle de l’Homme, du Père, et plus particulièrement de l’Époux, de son Époux !
Connaissez-vous la littérature pour enfants de cette pauvre personne ? Personne recommandée chaudement par Louis Veuillot, auteur pourtant nullement indigne et inintéressant nous vous le rappelons et qui fut si opposé à Mgr d’Orléans !
Voici, tous les personnages principaux sont des femmes, des filles. On dirait presque un monde d’Amazones. Les filles sont riches, aisées, intelligentes, belles, sages, pétillantes, éveillées, charitables, aimant glisser une pièce aux pauvres (Hommes il s’entend), etc. Toutes des filles modèles, excepté Sophie, mais rassurez-vous cela lui est vite venu. Un monde de femmes, de filles, de dames passant d’une partie de thé à une autre. Un monde de femmes, les Hommes que l’on croise accidentellement, sont lourds, bourrus (Général Dourakine) et ont heureusement les femmes pour les guider. Les petits garçons, sont pauvres (pauvre Blaise) peu malins, et dans le meilleur des cas des faire-valoir pour leurs sœurs, leurs cousines, et toutes cesdites grandes dames, etc…
Et c’est les Hommes qui méprisent la femme3 !?, parait-il…
3(Re)Voyez ND : DP-06, Restaurer l’Homme, l’Époux, le Père, sa Puissance (II)… ; point DP-6.F.2.h, Savoir circonvenir l’ennemi, l’Homme.

CN-2008-08, Peut-on discréditer un ennemi…

Peut-on discréditer un ennemi…

Du : 12.08.2008, existe1 en PDF ici : ND. Actualisé : sam. 5 mars 2011, 11.55.

Convient-il en combattant l’erreur de combattre et de discréditer la personne qui la soutient ?

Notez : Article parut dans ‘Simple lettre’ Janvier-Février 1994, n° 84.

«Oui, très souvent il convient et non seulement il convient, mais encore il est indispensable et méritoire devant Dieu et devant la société, qu’il en soit ainsi» (Sarcla).

En effet, les idées ne pourraient, réduites à elles seules, produire tout le mal dont souffre la société.

«Elles sont semblables aux flèches et aux balles qui ne causeraient de blessure à personne, si on ne les lançait avec l’arc ou le fusil c’est donc à l’archer et au fusilier qu’on doit s’en prendre d’abord» (id.).

Les Pères fournissent la preuve de cette thèse. Les œuvres de Saint Augustin, par exemple, portent presque toutes en tête le nom de l’auteur de l’hérésie qu’elles combattent Contra Fortunatum, contra Felicem… etc…

Est-il donc licite, en certains cas, de révéler en public les infamies de celui qui soutient ou propage l’erreur ?

Mais parfaitement !

«Est-il permis, demandait-on un jour à Saint François de Sales, de mal parler d’un hérétique qui répand de mauvaises doctrines ?» - «Oui, répondit-il, vous le pouvez à la condition de vous en tenir à l’exacte vérité, à ce que vous savez de sa mauvaise conduite, présentant ce qui est douteux comme douteux, et selon le degré plus ou moins grand du doute que vous aurez à cet égard.»

Il est donc permis de révéler ses défauts, de ridiculiser ses habitudes, et même… de se moquer de lui !

«Messieurs les libéraux voudraient surtout être toujours pris très au sérieux, estimés, révérés, courtisés et traités comme des personnages importants. Ils se résigneraient bien à ce qu’on les réfute, mais à condition que ce soit chapeau bas… De là viennent leurs plaintes, lorsque parfois on les chansonne, c’est-à-dire quand on se moque d’eux… Le premier venu comprendra sans peine que faire rire honnêtement aux dépens du vice et de l’homme vicieux est une chose fort bonne en soi…» (Article de la Civilta Cattolica).

Les grands docteurs recommandent sans doute la mesure, l’indulgence, la modération.

«Ce qui n’empêche pas que, sans contredire leurs propres principes, ils n’emploient eux-mêmes, à tout instant, l’arme de l’indignation, quelquefois celle du ridicule, avec une vivacité et une liberté de langage qui effaroucheraient notre délicatesse moderne» (Cardinal Pie).

Combattre ainsi un hérétique, passe encore… Mais combattre un catholique… peut-être un ami ?

Mais un catholique libéral est un hérétique ! L’Église a condamné de nombreuses fois le libéralisme, et même le libéralisme catholique. Pie IX le déclara plus terrible que la Révolution, plus terrible que la Commune !

«Lorsque nous avons tant de fois blâmé les sectateurs de ces opinions libérales, nous n’avons pas en vue les ennemis déclarés de l’Église… mais ceux dont nous venons de parler : catholiques qui sont d’ailleurs honnêtes et pieux, et qui, par l’influence que leur donnent leur religion et leur piété, peuvent très facilement capter les esprits et les induire à professer des maximes très pernicieuses.» (Pie IX).

De plus, n’oubliez pas qu’il n’est pas nécessaire que l’autorité ecclésiastique se soit prononcée pour que le simple fidèle serve de chien de garde et aboie !

Peut-être, en effet, s’agira-t-il d’un ami ? - Mais si mon ami pharmacien vend de la drogue, dois-je me taire, au nom de l’amitié ? Pour le bon sens, la réponse ne fait pas de doute.

Mal parler de son prochain… n’est-ce pas contraire à la charité ?

Quand ils sont attaqués, les libéraux ne cessent de réclamer la charité ! La charité qu’ils voudraient de nous, ce serait de les louer, de les admirer, de les appuyer, ou tout au moins de les laisser agir à leur guise. Nous au contraire nous ne voulons leur faire que la charité de les interpeller, de les reprendre, de les exciter par mille moyens à sortir de leur mauvaise voie. Quand ils disent un mensonge… ils voudraient nous voir cacher ces petits péchés véniels… Quand ils leurs échappent quelque distraction grammaticale… ils nous prient de fermer les yeux… Qu’ils cessent de se plaindre de notre manque de charité ! (La Civilta cattolica).

On peut aimer le prochain, bien et beaucoup, en lui déplaisant, en le contrariant, en lui causant un préjudice matériel, et même, en certaines occasions, en le privant de la vie. (Sarcla).

«La charité, en effet, implique, avant tout, l’amour de Dieu et de la vérité ; elle ne craint donc pas de tirer le glaive du fourreau pour l’intérêt de la cause divine, sachant que plus d’un ennemi ne peut être renversé ou guéri que par des coups hardis et des incisions salutaires». (Cardinal Pie).

«Édulcorer la vérité pour éviter de faire de la peine à tel ou tel n’est pas pratiquer la charité : c’est la trahir.» (Mgr Rupp).

«Si les libéraux réclament tant la charité, c’est qu’ils n’aiment pas la vérité ! Notre temps n’aime pas la vérité… et dans le petit nombre de ceux qui aiment la vérité, plusieurs, pour ne pas dire beaucoup, n’aiment point ceux qui se mettent en avant pour la défendre. On les trouve indiscrets, importuns, inopportuns.» (Louis Veuillot).

«S’il en est quelques-uns qui, pour l’amour de la loi chrétienne, osent résister en face aux impies, non seulement ils ne trouvent pas d’appui chez leurs frères, mais on les taxe d’imprudence et d’indiscrétion, on les traite de fous.» (Pape Grégoire VII)

«L’intolérance à l’égard des défenseurs des principes est, avec la tolérance pour les patrons de l’erreur, un des symptômes les plus caractéristiques de la contagion libérale.» (R.P. Ramière)

N’y a-t-il pas cependant le devoir de respecter les personnes ?

«Le principe moderne et révolutionnaire de la respectabilité des personnes en toute hypothèse, de la tolérance à outrance à l’égard des personnes est une grosse hérésie sociale qui a fait beaucoup de mal et en fera encore plus à mesure que cette idée ira se vulgarisant davantage, à savoir que la personne humaine est toujours aimable, toujours sacrée, toujours digne de respect, quelles que soient les erreurs théoriques ou pratiques qu’elle porte avec elle à travers le monde.» (Ami du Clergé).

«Si supporter les injures qui n’atteignent que nous-mêmes (et respecter les personnes qui les profèrent) est un acte vertueux, supporter celles qui atteignent Dieu est le comble de l’impiété.» (Saint Thomas d’Aquin).

Aucune collaboration n’est donc possible avec les libéraux ?

«Les Associations catholiques devront porter principalement leur soin à exclure de leur sein, non seulement tous ceux qui professent ouvertement les maximes du libéralisme, mais encore ceux qui se forgent l’illusion de croire possible la conciliation du libéralisme avec le catholicisme, et sont connus sous le nom de catholiques libéraux.» (La Civilto cattolica)2.

2Cité par la «Simple lettre» Janvier-Février 1994, n° 84.