Le vote, complicité du libéralisme…
Du : 27.10.2008, existe1 en PDF ici : ND. Actualisé : sam. 5 mars 2011, 12.13.
Sans le commenter, nous transcrivons un texte tiré du livre « Complicité du libéralisme » de Sarda y Salvany, et cité par Simple lettre n° 88, sept.-oct. 1994 :
Un catholique peut se rendre complice du libéralisme en plusieurs manières, sans être précisément un libéral. C’est là un point pratique… sur lequel en ce temps-ci la conscience du fidèle doit soigneusement être mise en garde.
Tout le monde sait qu’il y a des péchés dont nous nous rendons coupables, non par véritable et directe commission, mais par pure complicité et connivence avec leurs auteurs, complicité de telle nature qu’elle va souvent jusqu’à égaler en gravité l’acte criminel directement commis. On peut donc et l’on doit appliquer au péché de libéralisme ce que les auteurs de théologie enseignent relativement à la complicité.
Notre intention est seulement de noter ici en quelques mots les différentes manières dont on peut aujourd’hui, en ce qui concerne le libéralisme, se rendre coupable par complicité.
1° L’affiliation formelle à un parti libéral est la plus grande complicité en cette matière.
Ces malheureux sont les premiers complices, les grands complices de toutes les iniquités de leur parti; encore qu’ils ne les connaissent pas en détail, ils en sont les premiers coauteurs et participent de l’immense responsabilité qu’elles entraînent.
2° Sans être formellement affilié à un parti libéral, et même en déclarant hautement ne pas lui appartenir, on contracte néanmoins la complicité libérale lorsqu’on manifeste pour lui des sympathies publiques, lorsqu’on loue ses membres, lorsqu’on défend et qu’on excuse ses journaux ou que l’on assiste à ses fêtes…
3° C’est se rendre coupable d’une véritable complicité que de voter pour des candidats libéraux1, même quand on ne vote pas pour eux parce qu’ils sont tels, mais à cause de leurs opinions en économie politique, en administration, etc.…
4° C’est faire acte de complicité que de s’abonner à un journal libéral ou de le recommander de saine doctrine, de déplorer sa chute ou sa suppression par un faux esprit de camaraderie ou par un sentiment de courtoisie non moins faux…
5° Administrer, imprimer, vendre, distribuer, annoncer ou subventionner des journaux ou livres libéraux, bien que ce soit avec d’autres qui sont bons et que cela se fasse par pur métier…
6° C’est complicité chez les pères de famille, les directeurs spirituels, les chefs d’atelier, les professeurs et les instituteurs que de garder silence quand on les interroge sur ce sujet…
7° Quelquefois, aussi, c’est complicité que taire ses bonnes et saines convictions, donnant ainsi l’occasion de penser qu’elles sont mauvaises.
Il ne faut pas oublier qu’en mille circonstances il y a obligation pour le chrétien de rendre en public témoignage à la vérité, même sans en être formellement requis…
8° C’est complicité qu’acheter, sans autorisation de l’Eglise, des biens appartenant au clergé…
9° C’est aussi complicité, en quelque manière, que de prêter sa maison ou de la louer pour des œuvres libérales, telle par exemple que : écoles laïques, clubs, bureaux de rédaction de journaux libéraux, etc.…
10° C’est complicité que de célébrer des fêtes civiques ou religieuses en l’honneur d’événements notoirement libéraux ou révolutionnaires; d’assister volontairement à de telles fêtes…
Si la théologie morale est sûre, appliquée à d’autres erreurs et à d’autres crimes, pourquoi ne la serait-elle pas appliquée à l’erreur objet actuel de notre examen ?
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