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Table
de ce document :
0
- Introduction de
l’ŒRFAEP
1
- Ange Gardien -
Consécration à son…
2
- Bénédictions,
maritales, paternelles.
3
- Confession -
Prière pour demander une bonne…
4
- Conseil - Prière
à Notre-Dame du Bon…
5
- Consécration
personnelle au Sacré-Cœur de Jésus
6
- Entente familiale
- Prière pour obtenir l’…
7
- Épouse affligée
- Prière d’une…
8
- Exorcisme de Léon
XIII
9
- Oraison
universelle du Pape Clément XI.
10
- Repas - Prières
avant et après le…
11
- Symbole de Saint
Athanase
13
- Commentaires de
l’ancienne page
0 - Introduction
de l’ŒRFAEP
Ce
point pourrait être développé sur demande…, vous pouvez aussi
nous proposer d’autres prières, traditionnelles…
0.A.1 - Ce
document existe en PDF
0.A.2 - Qu’est-ce
que prier ?
Prier,
c’est demander à Dieu Son aide, Sa grâce, sans laquelle nous ne
pouvons rien !, ni choisir et faire le bien, ni Le louer ou Lui
rendre grâce (remercier).
Prier,
ce n’est pas se moquer de Dieu, ainsi, l’on ne peut Le prier de
nous protéger, et croire que l’on peut faire ensuite n’importe
quoi !, par exemple :
→ un
Homme qui conduirait avec un bandeau sur les yeux, rassuré qu’Il
serait parce qu’ayant demandé à Dieu de Le protéger (prière du
voyage : Voyage - Prière du…) ;
→ une
femme qui irait avorter, rassurée qu’elle serait parce qu’ayant
demandé au Bon Dieu que cela se passe bien pour elle ;
→ un
Homme, ou une femme, qui demanderait l’entente familiale (Entente familiale - Prière pour obtenir l’…),
alors que dans le même temps Il, ou elle, ne respecterait pas la Loi
sacrée qui régit le Sacrement de Mariage, la vie familiale ;
→ etc.
0.A.3 - L’on
ne se moque pas de Dieu !
En
effet : Ce
ne sont pas tous ceux qui Me disent : Seigneur, Seigneur, qui
entreront dans le royaume des Cieux ; mais
celui qui fait la volonté de Mon Père
qui est dans les Cieux, celui-là entrera dans le royaume des Cieux.
(Mat. 7, 21)
Ainsi
donc, avant de prier, désirant être exaucés, nous devons nous
demander : Qu’est-ce que la Volonté de Dieu, Son Père, selon
Notre Seigneur Jésus-Christ, en ce qui regarde la Famille ?
0.A.4 - Qu’est
la Volonté de Dieu quant-à la Famille ?
La
Volonté de Dieu en ce qui regarde la Famille, c’est, comme tous
nos documents le développent, et très résumé ainsi :
→ un
Homme, Époux, résolument et énergiquement, et héroïquement si
nécessaire : Chef absolu de Sa Famille-Maison !
→ une
femme, épouse, résolument et énergiquement, et héroïquement si
nécessaire : amoureusement et très révérencieusement soumise
en toutes choses, et ce
sans aucune échappatoire (chicanes inspirées par le diviseur :
Lucifer) possible à son Époux, son Maître et Seigneur.
Dans
ces dispositions, nos prières seront forcément exaucées comme le
Bon Dieu nous l’a promis !
0.A.5 - Hors
de cette Volonté, il est vain de prier.
Sinon,
par exemple, il est absolument vain de réciter, même ardemment et
ce tous les jours, la prière pour obtenir l’entente familiale :
Entente familiale - Prière pour obtenir l’…
Toutefois,
si l’un des deux époux ne respecte pas la Loi de Dieu (Époux
lâchement absent à la barre de la nef familiale (20%, Époux
lâchement fatigué par Sa difficile épouse), ou épouse révoltée
(80%+20%, comme vu dans la parenthèse précédente), l’époux lésé
peut bien sûr prier, prier et souffrir, et très certainement le Bon
Dieu permettra que la Paix revienne. Par exemple, voire cette
prière : Épouse affligée - Prière d’une…
La
Paix (familiale) ne s’obtient que dans la Vérité !
Il
est fol de vouloir remplir un tonneau sans fond !…
♣
1 - Ange
Gardien - Consécration à son…
Consécration
à son Ange Gardien.
Saint
Ange gardien, vous que Dieu m’a donné pour être mon protecteur et
mon guide dès le début de mon existence, ici, en présence de Dieu
mon Seigneur et Maître, de Marie, ma céleste Mère, de tous les
Anges et des Saints, moi [se nommer], pauvre pécheur, je me consacre
aujourd’hui à vous ; je vous supplie de me prendre par la
main et de ne plus me lâcher. Par cette main devenue la vôtre, je
promets fidélité et obéissance constantes à Dieu et à la sainte
Église ; je promets de vénérer toujours Marie, comme ma
Souveraine, ma Reine et ma Mère et d’imiter sa vie ; je
promets aussi de toujours vous vénérer, vous, mon saint protecteur,
et de propager selon mes moyens la dévotion aux saints Anges, afin
d’obtenir les secours de votre protection, qui sont spécialement
promis en ces temps-ci où des combats spirituels se livrent pour ou
contre le Royaume de Dieu.
Obtenez-moi,
je vous en prie, saint Ange de Dieu, que l’Amour parfait me
consume, et qu’une foi à toute épreuve me garde de tout faux pas.
Par votre main puissante, écartez de moi les assauts de l’enfer.
Je vous demande par l’humilité de Marie, de nous libérer de tous
les dangers, afin que, sous votre égide, je parvienne aux portes de
la Cité céleste.
Ainsi
soit-il.
♣
2 - Bénédictions,
maritales, paternelles.
Ce
chapitre est en gestation, nous vous le livrons tel-quel ; plus
tard, il sera développé et publié séparément.
Table
de ce chapitre :
2
- Bénédictions,
maritales, paternelles.
2.A.1
- Par ces temps
troublés, d’apostasie générale.
2.A.2
- Or, le Chef de
Famille est prêtre en et sur Sa Maison !
2.A.3
- Puissant de la
Paternité divine, l’Époux bénit comme Dieu !
2.A.1 - Par
ces temps troublés, d’apostasie générale.
Par
ces temps troublés, d’apostasie générale, et ce jusqu’au plus
haut niveau, jusqu’au niveau dudit Chef de ladite Église
catholique, l’‘apparente’, celle qui occupe le Siège
Apostolique de Rome, nous n’avons plus de prêtre à qui nous fier,
pas même ceux de la FSSPX qui sont pour le moins hautement suspects,
et au ‛mieux’, ils doivent être prudentiellement envisagés
comme corrompus.
En
ne regardant que les diverses bénédictions, vous ne devez surtout
pas donner à des fils de Satan, des cloaques
d’impureté,
d’emprise sur vous, directement (vous bénir) ou indirectement
(bénir l’eau par ex.). Car au lieu de faire intervenir Dieu
(bénédictions), vous ferriez intervenir le Malicieux (malédictions,
maléfices) ! En effet, il n’y a pas de milieu en ceci, c’est
soit de Dieu ou soit du Malin !
2.A.2 - Or,
le Chef de Famille est prêtre en et sur Sa Maison !
Oui,
le Chef de Famille est prêtre en sa Maison comme toute notre étude
le démontre, le dévoile plutôt, en voici une de ces
confirmations :
Le
Chef, Époux-Père, est Roy et Prêtre. C’est ce que nous confirme,
entre autres auteurs, Mgr Jean-Joseph Gaume, ...
il
est revêtu de la double autorité du sacerdoce
et de l’empire ;
Il est bien Prêtre et Roy en sa Maison !
Pour :
revêtu de la double autorité :
Voir :
DP-5.C.9, L’autorité
du Père est la plus complète : sacerdoce
et empire.
2.A.3 - Puissant
de la Paternité divine, l’Époux bénit comme Dieu !
Rien
que quelques passages d’un très beau texte :
Et
ce qu’il y a ici de très remarquable, c’est que non seulement
l’autorité des pères de famille est le modèle de l’autorité
publique, mais l’autorité pontificale elle-même, dès les
premiers jours du monde, fut aussi une expression de l’autorité
paternelle.
Aujourd’hui
encore, après que le sacerdoce évangélique a été institué par
Jésus-Christ, le Prince des apôtres n’enseigne-t-il pas que les
chrétiens, - et saint Augustin
l’expliquait particulièrement des pères de famille, - doivent
exercer dans leurs maisons une sorte de sacrificature spirituelle ?
n’enseigne-t-il pas qu’ils sont honorés par Dieu lui-même d’une
mystérieuse dignité qui leur donne les droits, et leur impose les
devoirs d’un ministère sacré ; que Dieu, en un mot, les a
élevés à un sacerdoce royal, et qu’en les faisant comme des
rois, il les a faits aussi comme des prêtres dans leurs familles,
pour y offrir des hosties spirituelles, c’est-à-dire les
sacrifices de l’adoration, de la louange, de la prière et des
bonnes œuvres : Regale sacerdotium, sacerdotium sanctum,
offerre spirituales hoslias ? (1 Petr., II, 5.)
[…]
Non : il n’y a sur la terre
ni droits, ni devoirs, ni grandeur, ni autorité comparable aux
droits, aux devoirs, à la grandeur et à l’autorité d’un père !
Et
je n’ai rien dit encore du témoignage le plus élevé de la
puissance paternelle, de ce qui exprime plus sensiblement ici-bas le
caractère divin de cette puissance. Qu’est-ce à dire ? Le voici.
Le
père bénit, et il peut maudire aussi ! comme Dieu.
On
redoute la malédiction de Dieu ~ on demande à Dieu sa bénédiction.
On redoute aussi la malédiction d’un père ; c’est comme la
malédiction de Dieu même. On sollicite, on reçoit avec religion, à
genoux la bénédiction d’un père ; on s’incline sous la
main paternelle, comme sous la main de Dieu.
Nulle
puissance, nulle grandeur humaine n’eut jamais ce droit Sur la
terre. Qu’on veuille bien le remarquer.
Le
père seul bénit et maudit.
La
magistrature est une grande institution sans aucun doute. Les
magistrats ne bénissent pas. Ils vengent la justice, ils condamnent
à mort ; ils n’ont pas le droit de maudire.
Le
prince est plus grand encore, il est, selon le langage des saintes
Écritures, le ministre de Dieu pour le bien : minister Dei in
bonum ; le prince ne bénit pas, La majesté royale n’a pas
été élevée à cette dignité.
La
bénédiction, c’est le propre de la majesté paternelle et de la
majesté divine.
J’ai
beau remonter les siècles et consulter l’histoire : je ne
trouve que Dieu, les ministres de Dieu en son nom, et les pères de
famille qui bénissent : et encore cela ne se voit-il que dans
la vrai religion, tant c’est une chose divine
Qu’est-ce
donc que bénir ?
Quand
j’étudie la bénédiction en Dieu d’abord, et que je recherche
religieusement, dans nos Livres divins, ce que fait Dieu lorsqu’il
bénit, je trouve toujours que c’est une œuvre de puissance et
d’amour. Je dis une œuvre : car la bénédiction de Dieu ne
souhaite pas seulement le bien qu’elle dit ; elle le fait.
♣
3 - Confession
- Prière pour demander une bonne…
Attention !,
attention, ne vous confessez surtout pas aux prêtres, aux cloaques
d’impureté* [Lisez-moi] !,
pensez à la confession spirituelle.
Mais
surtout, surtout ne laissez pas vos femmes (épouse, filles, etc.),
et vos garçons aussi, approcher de ces pervers !, si seulement
vous vouliez savoir à quoi leur sert ce confessionnal !, alors,
vous liriez nos documents.
Ceci
pourrait être développé sur demande…
Prière
pour demander une bonne confession.
Seigneur,
aidez-moi à connaître mes péchés, éclairez-moi, ouvrez mes yeux,
éloignez de moi le démon qui me cache la vérité, aidez-moi à
connaître ce que j’ai fait contre vous, contre mon prochain et
contre moi-même. Montrez-moi que j’ai péché par des actions
mauvaises et méchantes, par des paroles déshonnêtes et fausses,
par des pensées inconvenantes…
Montrez-moi
mes oublis et mes omissions à faire et à dire le bien. Seigneur,
mettez en moi la grâce de regretter sincèrement le mal que j’ai
fait et l’omission du bien. Faites-moi la grâce de la contrition
par amour de Vous, d’une franche et bonne confession et d’une
sincère réparation.
Ô
Marie, Mère de Dieu et ma Mère, en vertu de ce tendre et fidèle
amour avec lequel Jésus, attaché à la Croix, vous a confiée à
saint Jean, je me confie à vous. Je vous supplie de veiller sur moi,
de m’assister et de ne pas me quitter pendant que j’examine ma
conscience.
Mon
bon ange gardien, à qui la divine Providence m’a confié, je
regrette de n’avoir pas été assez attentif à vos inspirations ;
je vous demande, aujourd’hui, de m’éclairer, de me protéger, de
me diriger et de me gouverner, pour que je fasse un bon examen de ma
conscience.
♣
4 - Conseil
- Prière à Notre-Dame du Bon…
Prière
à Notre-Dame du Bon Conseil.
Poussés,
ô Vierge Sainte, par la pénible incertitude que nous éprouvons
dans la recherche et l’acquisition du Vrai et du Bien, nous nous
jetons à vos pieds et nous vous invoquons sous le nom si doux de
Mère du Bon Conseil. Nous vous supplions, venez à notre secours en
ce temps où, par les chemins du monde, les ténèbres de l’erreur
et du mal conspirent à notre perte en égarant les esprits et les
cœurs.
Siège
de la Sagesse et Étoile de la Mer, donnez la lumière aux victimes
du doute ou de l’erreur afin que les faux biens ne les séduisent
point ; affermissez-les contre les forces ennemies et
corruptrices des passions et des péchés.
Mère
du Bon Conseil, obtenez pour nous de votre divin Fils l’amour de la
vertu et, dans les passages incertains et difficiles, la force
d’embrasser ce qui convient à notre salut. Soutenus par votre
main, nous cheminerons sans dommage par les sentiers que nous
enseignent les exemples et les paroles de Jésus, notre Sauveur ;
et après avoir, sous la conduite de votre Étoile maternelle, suivi
à travers les luttes d’ici-bas, dans la liberté et la sécurité,
le Soleil de la Vérité et de la Justice, parvenus enfin au port du
salut, nous jouirons avec vous de la Paix totale et éternelle.
Ainsi
soit-il. – 3 Je vous salue Marie… – Gloire au Père…
Prière de
S. S. PIE XII. Le 23 janvier 1953
♣
5 - Consécration
personnelle au Sacré-Cœur de Jésus
Cette
Consécration personnelle au Sacré-Cœur de Jésus
a
été ajoutée en la fête du Christ-Roy 2011,
le dimanche 30
novembre, en Son honneur !
Résumé
À
une époque où nous signons tous des contrats pour nous garantir,
nous prémunir, nous assurer en de multiples domaines, comment ne pas
s’émerveiller que le Sacré-Cœur de Jésus (image ci-contre)
nous propose lui aussi un contrat qui Lui s’engage à honorer
quand-bien même nous négligerions nous-même de l’honorer.
En
échange du soin que nous aurons des siennes, Jésus s’engage à
prendre soin de nos affaires. Ce chapitre explique l’importance de
la consécration personnelle au Sacré-Cœur de Jésus, demandée par
Jésus à Sainte Marguerite-Marie, et en quoi elle consiste.
Note
de l’ŒRFAEP
Exceptionnellement,
uniquement pour cette Consécration personnelle au Sacré-Cœur de Jésus,
le texte en bleu n’est pas de nous, le texte en rouge signale les
citations faites par l’original ! Nous avons reproduit le plus
fidèlement possible la présentation originale, après la table des
matières qui suit, les textes sont l’exacte reproduction de cet
original...
5
- Consécration personnelle
au Sacré-Cœur de Jésus
5.A
- Importance de la
dévotion au Sacré-Cœur
5.C
- Première partie de
la consécration
5.D
- Seconde partie de la
consécration
5.G
- Consécration pour
tous les jours
5.H
- Neuvaine pour se
préparer à chaque premier vendredi du mois.
5.I
- Acte d’Adoration
Réparatrice
Imprimatur
J.C. Chaumont
Évêque auxiliaire de Montréal
16 novembre 1940
Voici
maintenant le texte original de cette consécration :
5.A - Importance
de la dévotion au Sacré-Cœur
5.A.1.a - Trois
sortes d’âmes
Repose-toi,
donc, un peu, âme chrétienne, et écoute les douces paroles du Cœur
de Jésus, de ce Dieu d’amour et de miséricorde qui ne souhaite
que ton bien.
Dis-moi,
mon fils, es-tu heureux ? Es-tu satisfait ? Ton Cœur
est-il tranquille ? Jouit-il de cette paix, de ce repos qui
ressemble au repos du sable au fond des mers très profondes ?
Peut-être es-tu une de ces âmes qui pleurent parce qu’elles
tombent à chaque pas dans un péché, et, comme des colombes aux
ailes souillées de boue, ne peuvent point prendre leur essor vers
des régions plus pures ? Peut-être es-tu une de ces autres
âmes qui se traînent sur la voie de la vertu avec la froide
pesanteur de cette phtisie de l’esprit qu’on appelle tiédeur ?
Peu être encore es-tu de celles qui ne vivent pas dans le péché ni
dans la pratique de la vertu, mais dont les yeux reflètent le
découragement, parce que, comme des aigles aux ailes coupées, elles
ne font que se lancer et se relancer dans l’espace sans parvenir
jamais à prendre leur vol, ou, comme des voyageurs contraints de
s’avancer sur un terrain toujours mouvant, elles se fatiguent de
marcher sans cesse et de faire si peu de chemin… Si tu savais comme
je plains ces pauvres âmes… et elles sont si nombreuses !
5.A.1.b - Un
grand remède
Mais
écoute les paroles de consolation que j’ai confiées à mes
confidents les plus intimes pour qu’elles soient comme les fils
électriques par lesquels puisse arriver au monde le feu de mon Cœur
plein d’amour : « …
Les trésors de grâces et de bénédictions que ce Sacré-Cœur
renferme, sont infinis, je ne sache pas qu’il y ait nul exercice de
dévotion dans la vie spirituelle qui soit plus propre pour élever
en peu de temps une âme à la plus haute perfection et lui faire
goûter les véritables douceurs que l’on trouve au service de
Jésus-Christ (). »
« Je
ne sais, ma chère Mère, si vous comprendrez ce que c’est que la
dévotion au Sacré-Cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ, dont je
vous parle, laquelle fait un grand fruit et changement en tous ceux
qui s’y consacrent et adonnent avec ferveur (). »
« Pour,
les personnes séculières, elles trouveront, par le moyen de cette
aimable dévotion, tous les secours nécessaires à leur état,
c’est-à-dire la paix dans leurs familles, le soulagement dans
leurs travaux, les bénédictions du ciel dans toutes les
entreprises, la consolation dans leurs misères ; et c’est
proprement dans ce Sacré-Cœur qu’elles trouveront un lieu de
refuge pendant toute leur vie et principalement à l’heure de la
mort. Ah ! qu’il est doux de mourir après avoir eu une tendre
dévotion au Sacré-Cœur de Jésus-Christ (). »
« Faites
en sorte, surtout, que les personnes religieuses l’embrassent, car
elles en retireront tant de secours qu’il ne faudrait point d’autre
moyen pour rétablir la première ferveur et la plus exacte
régularité dans les communautés les moins réglées, et pour
porter au comble de la perfection celles qui vivent dans la plus
grande régularité (). »
« Un
jour de vendredi, pendant la sainte communion, il dit ces paroles à
son indigne esclave : Je te promets, dans l’excessive
miséricorde de mon Cœur, que son amour tout-puissant accordera à
tous ceux qui communieront neuf premiers vendredis de mois de suite,
la grâce de la pénitence finale ne mourant point dans ma disgrâce
et sans recevoir leurs sacrements, mon divin Cœur se rendant leur
asile assuré au dernier moment (). »
« Notre
glorieux protecteur saint Michel, accompagné d’une innombrable
foule d’esprits angéliques, me certifia une fois encore qu’il
était chargé de la cause du Sacré Cœur comme d’une des plus
grandes affaires de la gloire de Dieu, et de l’utilité de l’Église
qui, dans toute la série des siècles, se soit offerte depuis que le
monde existe… Ce mystère caché aux siècles, ce sacrement
manifesté de nouveau au monde, ce dessein de toute l’éternité en
faveur des hommes, mais découvert maintenant à l’Église, est,
pour ainsi dire, un de ceux qui gagnent l’attention d’un Dieu
soigneux de notre bien et de la gloire du Sauveur (). »
Il
me semblait voir (intérieurement) cette lumière, le Cour de Jésus,
ce soleil adorable, qui faisait descendre ces rayons sur la terre,
d’abord plus étroitement, puis s’élargissant, et enfin
illuminant le monde entier. Et il dit : de l’éclat de cette
lumière les peuples et les nations seront éclairés, et de son
ardeur ils seront réchauffés (). »
Dis-moi,
maintenant, mon fils, avec sincérité, si, après avoir lu ces
lignes, tu ne commences pas à croire que la dévotion au Sacré Cœur
est quelque chose de bien grand dans le monde ! Oui, mon fils,
si tu en doutes, étudie cette question et tu pourras te convaincre
par toi-même ; c’est cette conviction personnelle que je
désirerais le plus dans tous mes fidèles, et surtout chez mes
prêtres et chez les religieux. Je ne désire point qu’ils y
croient parce qu’ils en ont lu ou entendu dire telle ou telle
chose ; mais qu’ils connaissent parce qu’ils ont vu ;
c’est comme cela que se forment les convaincus, les seuls qui font
quelque chose sur la terre.
Oh !
si tu arrivais à être un de ces convaincus de mon Cœur !
5.A.2 - Deux
sortes de dévotion
Mes
bijoux les plus précieux gisent, hélas ! au fond de mon
trésor, parce que beaucoup ne se sont pas aperçus de leur présence.
Cette dévotion est un filon d’or qui traverse tout le champ de
l’Église ; généralement, on n’exploite que les couches
les plus proches de la surface, que tous peuvent percevoir et dont on
peut profiter sans trop de travail.
Qui
ne connaît, par exemple, la communion des premiers vendredis du mois
et la consécration des familles ? Qui n’a pas assisté
quelquefois à une fête célébrée en mon honneur ? Qui n’a
pas donné son nom à quelque Confrérie et n’y remplit pas ses
devoirs les plus faciles ? Tous ceux qui font cela, ce sont les
voyageurs qui, passant sur le filon d’or, remuent un peu la terre
et se contentent des quelques grains qu’ils peuvent ramasser. Mais
il y en a très peu qui veulent approfondir la mine, très peu qui
veulent être mineurs de profession.
En
effet, la consécration est la pratique fondamentale de la dévotion
à mon Cœur amoureux. Combien de personnes font chaque jour leur
consécration en la lisant dans un livre de prières, et, cependant,
ce ne sont pas des âmes vraiment consacrées ; elles ne font
point consécration, elles la lisent ; ce sont des liseuses de
consécrations. Écoute donc, mon fils, en quoi consiste la véritable
consécration comme je l’ai expliqué moi-même à mes amis les
plus proches, et comme ils l’ont enseigné dans leurs écrits et
l’ont confirmé de leur exemple.
Leur
consécration peut se réduire à un contrat ; à ce même
contrat que j’offris un jour à mon premier apôtre en Espagne,
Bernard de Hoyos, et que j’avais proposé en d’autres termes à
sainte Marguerite : « Aie
soin de moi et de mes affaires et j’aurai soin de toi et des
tiennes. » Avec toi aussi, je désirerais
faire ce contrat. Moi, qui, étant, comme je le suis, Seigneur de
toutes choses, pouvais demander sans conditions, j’aime les pour
parlers avec mes créatures. Vois, mon fils, comme je m’abaisse. Et
toi, veux-tu faire ce contrat avec moi ? N’aie point peur de
perdre. Quand je traite avec mes créatures, je suis bénin et si
condescendant qu’on dirait qu’on me trompe. Et puis, c’est un
contrat qui ne t’obligera sous aucune sorte de péché. Car je ne
veux point des obligations qui étouffent ; je veux de l’amour,
de la paix, non des angoisses, ni des sursauts de conscience.
Comme
tu le vois, le contrat a deux parties dont l’une m’oblige
moi-même ; l’autre te concerne. À moi d’avoir soin de toi
et de tes affaires ; à toi d’avoir soin de Moi et des
miennes. N’est-ce pas que ce contrat est très doux ?
5.C - Première
partie de la consécration
Commençons
donc par ma partie. J’aurai soin de toi et de tes affaires. Pour
cela, il est nécessaire que toutes tes choses, ton âme, ton corps,
ta santé, ta famille, tes préoccupations, tout, en un mot, soit
dans les mains de ma divine Providence, et que tu me laisses faire.
Je veux tout arranger selon mon bon plaisir et avoir pour cela les
mains libres. Ainsi, je désire avoir toutes les clefs ; que tu
me donnes la permission d’en user, toutes les fois que je le
voudrai, sans épier mes pas ; que tu n’exiges jamais de moi
la raison de ce que je fais dans tes affaires, quand même la chose
te paraîtra tourner à ton désavantage. Tu devras peut-être
marcher quelquefois comme un aveugle, mais alors ta consolation doit
être de savoir que tu es en bonnes mains. Et puis, quand tu m’offres
tes actions, ce ne doit pas être pour que je les arrange toujours
selon ton agrément, mais pour que je les arrange comme bon me
semblera ; agir autrement serait me poser des conditions et te
chercher toi-même. Tu ne vois que le présent ; je vois tout ce
qui doit venir ; tu regardes avec un microscope ; je
regarde, moi, avec un télescope de grande puissance ; et ainsi
des solutions qui te paraissent les plus convenables, soit maintes
fois périlleuses pour l’avenir.
Sans
compter que, parfois, je permettrai des ennuis pour éprouver ta
confiance et pour te faire gagner plus de gloire.
Mais
avec cela, je ne prétends pas que tu t’abandonnes à une espèce
de fatal quiétisme et que tu négliges tes affaires. Tu dois suivre
la loi de l’Évangile : « Quand
vous aurez fait tout ce qui vous est ordonné, dites : nous
sommes des serviteurs inutiles. » Tu
devras toujours faire toutes les diligences nécessaires, comme si le
succès ne dépendait que de toi, et puis me dire humblement :
« Cœur
de Jésus, j’ai fait ce que bonnement j’ai pu ; le reste est
à vous, je le laisse à votre Providence. »
Et, après cela, tâche d’éloigner toute inquiétude et de rester
avec la paix d’un lac dans les tranquilles soirs d’automne.
5.C.1 - Ce
que l’on doit offrir
Comme
je viens de le dire, tu dois m’offrir tout sans exclure absolument
rien, puisque seules les personnes qui n’ont pas de confiance en
moi qui excluent quelque chose.
Mets-la
dans mes mains ; ton salut, ta gloire dans le ciel, ton progrès
dans la vertu, tes défauts, tes passions, tes misères, tout ;
il y a des personnes qui sont toujours pleines de crainte,
d’angoisses, découragées dans les voies de l’esprit. Si tu
ressens cela, mon fils, parce que tu pèches mortellement, ce n’est
que très juste ; c’est un état très triste que celui du
péché mortel et dont tu dois sortir aussitôt que possible,
puisqu’il te rend mon ennemi. Efforce-toi donc de venir à moi au
plus tôt, et je suis disposé à t’aider beaucoup ; et
surtout confesse-toi fréquemment, chaque semaine si tu peux le
faire, car c’est là un excellent remède. Les fautes graves ne
peuvent t’empêcher de venir à moi, si tu décides à changer de
vie alors ton propos de consécration sera un magnifique chemin pour
t’aider à sortir de ton triste état.
Il
y a encore une autre sorte de personnes qui ne pèchent pas
mortellement et qui, cependant, sont toujours attristées parce
qu’elles croient ne pas avancer dans le chemin de la vertu et de la
vie spirituelle. Cela, je ne l’aime pas. Tu dois faire tout le
possible de ton côté, et ensuite m’abandonner le reste. Le ciel
est un jardin complet et ainsi toutes les plantes doivent y être
représentées ; toutes ne peuvent être des arbres ou des lis,
dès roses ou des œillets ; il faut qu’il y ait du thym ;
offre-toi donc à occuper cette place, si humble soit-elle. Ces
amertumes chez des personnes qui ne pèchent pas mortellement,
proviennent de ce qu’elles recherchent leur gloire et non la
mienne. La vertu, la perfection ont deux aspects : celui d’être
ton propre bien et celui d’être un bien à moi. Tu dois la
procurer dans la paix, mais parce qu’elle est un bien à moi ;
car tes affaires, en tant qu’elles sont à toi, tu dois me les
remettre à moi. Et tu sais bien que je ferai mieux l’œuvre de ta
perfection que tu ne la ferais toi-même.
Je
veux avoir à ma charge ta santé et ta vie, mais, pour cela, tu dois
les mettre dans mes mains. Je sais ce qui te convient le mieux ;
toi, tu ne le sais pas. Prends les moyens nécessaires pour conserver
ou pour refaire ta santé, et laisse-moi le reste sans fausses
imaginations, bien persuadé que c’est de moi que viennent les
maladies et la santé, et non des remèdes et des médecins.
5.C.1.c - 3
- Ta famille.
Parents,
époux, fils, frères, etc. Il y a des personnes qui ne trouvent
aucune difficulté pour s’offrir à moi, mais qui craignent de me
confier les leurs, ou tel membre de la famille qu’elles aiment. On
dirait que je vais tuer tout ce que l’on me confie ! Quelle
pauvre idée on a de moi ! Ces personnes disent qu’elles n’ont
pas de difficulté pour souffrir, mais qu’elles ne veulent pas voir
souffrir les leurs ; elles croient que se consacrer à moi et
commencer à souffrir ne sont qu’une seule et même chose. Où donc
a-t-on puisé cette idée ? Car le but de la consécration est
d’adoucir les croix et les amertumes ; que vous devez tous
supporter pendant la vie.
5.C.1.d - 4
- Tes biens temporels.
Propriétés,
affaires, études, emploi, maison, etc. Je n’exige pas que les âmes
qui veulent me suivre laissent toutes ces choses, à moins qu’il ne
me plaise de les appeler à l’état religieux. Tout au contraire,
elles doivent en avoir soin, parce qu’elles constituent une part
des obligations de leur état. Ce que je leur demande, c’est de
tout mettre dans mes mains ; de faire ce qu’elles pourront et
de laisser ensuite le succès dans mes mains, sans angoisses, sans
désespoir.
5.C.1.e - 5
- Tes biens spirituels.
Tu
sais bien que dans toutes les œuvres de vertu que tu fais quand ton
âme est en grâce et dans tout ce qu’après ta mort, on offrira
pour toi, il y a une part à laquelle tu peux renoncer au profit
d’autres personnes, qu’elles soient vivantes ou déjà mortes.
Eh
bien, mon fils, je désirerais cette part tout entière, afin de la
distribuer aux personnes qu’il me plaît. Je sais mieux que toi
chez qui l’établissement de mon règne presse davantage, qui
recevra avec plus de profit le fruit de tes bonnes œuvres, et ainsi
je pourrai l’administrer mieux que toi. Bien entendu, cette
donation n’empêche point d’offrir toi-même certains suffrages
que l’obéissance ou la charité te demanderont.
Tu
dois donc tout me donner avec entière confiance et me laisser la
libre disposition de tous tes biens : et quoique tu ne doives
pas avoir en vue ton propre intérêt, tu verras que tes affaires
marcheront mieux, alors même que j’éprouverai ta confiance dans
quelques cas particuliers.
Tes
affaires iront toujours de l’avant et d’autant plus vite que tu
te donneras plus de peine pour servir mes intérêts ; plus tu
penseras à moi, plus je penserai à toi ; plus tu t’occuperas
de ma gloire, plus je m’occuperai de la tienne ; plus tu
prendras soin de mes affaires, plus j’en prendrai des tiennes. Mais
tâche, mon fils, d’être désintéressé. Il y a des personnes qui
ne savent penser qu’à elles, leur monde spirituel est un système
planétaire dont elles occupent le centre : et tout le reste,
même mes intérêts, sont comme des planètes qui circulent autour ;
cet égocentrisme spirituel est un mauvais système astronomique !
5.D - Seconde
partie de la consécration
Et
nous voilà à la seconde partie de la consécration : « Aie
soin de Moi et de mes affaires. »
Cette
partie est celle qui t’intéresse le plus, parce que c’est celle
qui te regarde de plus près. L’autre était la mienne ; si je
te demandais de tout me donner, c’était afin que tu puisses avoir
les mains libres pour remplir les devoirs que t’impose ta part dans
la consécration, cette part dans laquelle tu dois mettre toute ton
âme, puisqu’elle doit être comme le thermomètre qui indique les
degrés de ton amour : ta part est donc : avoir soin de mes
intérêts.
Et
sais-tu quels sont mes intérêts ? je n’en ai pas d’autres
que ceux des âmes, mon fils, ce sont là tous mes intérêts, mes
trésors et mon amour ; je veux, comme je le disais à ma
servante Marguerite, « établir
l’empire de mon amour dans tous les Cœurs. »
Mon règne n’est pas encore arrivé ; il a, il est vrai,
quelque diffusion extérieure dans toutes les nations catholiques ;
mais ce règne intérieur et profond par lequel mon amour et mes
affaires seront la véritable loi et la règle de conduite pour les
âmes, ce règne-là, comme il est encore peu étendu dans les pays
chrétiens ! Et ce n’est pas la terre qui manque ; elles
sont nombreuses, les âmes qui y sont préparées et qui le seront
chaque jour davantage ; ce qui manque, ce sont des apôtres.
Donne-moi un cœur touché de cet aimant et tu verras que les autres
seront vite aimantés.
5.D.1 - Genre
d’apostolat
Qu’il
est facile d’être mon apôtre ! Il n’y a ni sexe, ni âge,
ni condition qui soient exclus. Ils sont si nombreux les moyens de
travailler ! Compte un peu :
C’est-à-dire
demander continuellement au ciel que mon règne arrive ; le
demander à mon Père, me le demander à moi-même, à ma sainte
Mère, à mes saints. Le demander à l’église, à la maison, dans
la rue, pendant ton travail journalier : « Cœur
de Jésus, que votre règne arrive ! »
Voilà l’aspiration que tu devrais ne jamais oublier ; dis-la
dix, vingt, cinquante, cent, deux cents fois par jour jusqu’à ce
qu’elle te soit familière ; cherche des moyens pour ne pas
l’oublier. Qui ne peut pas être un apôtre, de cette façon ?
Et qu’il est bon cet apostolat des oraisons jaculatoires !
Donne-moi une multitude d’âmes qui ne fassent que lancer ces
traits et dis-moi si elles ne parviennent pas au ciel ; ce sont
des molécules de vapeur qui, s’élevant, constituent les nuées et
redescendent après en pluie qui fertilise le monde.
5.D.1.b - 2
- Le sacrifice.
En
premier lieu, passif ou d’acceptation. Combien d’ennuis, de
dégoûts, de tristesses, d’amertumes petites ou grandes ne
supportes-tu pas tous les jours ? Je les ai supportés
également. Eh bien ! tout cela souffert en silence, et, si tu
le peux, avec allégresse, quel beau trésor pour mon apostolat !
Que de croix se perdent inutilement parmi les hommes ! Et ce
sont de si beaux bijoux ! En second lieu, le sacrifice actif, je
veux dire la mortification. Tâche de t’habituer à ne jamais te
laisser vaincre par tes défauts, même dans les petites choses ;
c’est là une excellente pratique de la vie spirituelle. Tu passes
dans la rue et tu éprouves le désir de voir telle ou telle
curiosité, ne la regarde pas. Il te plairait de savourer une
friandise, ne la goûte pas. On a dit de toi quelque chose qui n’est
pas vrai, mais dont les conséquences ne sont pas graves ;
laisse dire sans t’excuser. Ainsi dans les autres cas, offrant tout
pour que je règne. Et si ta générosité t’y anime, tu pourras
arriver à d’autres pénitences plus grandes. Vois-tu quel champ
magnifique pour l’apostolat ! Et celui-ci est vraiment
efficace !
5.D.1.c - 3
- Occupations.
Beaucoup
de personnes disent qu’elles ne peuvent pas travailler pour mon
règne parce qu’elles sont toujours occupées ; comme si, bien
accomplis, les devoirs de leur état et les obligations de leurs
emplois ne pouvaient être de vrais travaux apostoliques ! Oui,
mon fils, tout dépend de l’intention avec laquelle on les fait. Le
même morceau de bois peut servir pour allumer le feu ou pour faire
une image digne d’être placée sur un autel. Pendant tes travaux
journaliers, tâche de lever fréquemment les yeux vers moi et de te
complaire à bien faire les choses pour l’amour de moi, pour
qu’ainsi tes œuvres soient des pièces de monnaie que tu mets de
côté pour l’aider à établir mon règne sur la terre. Tu dois
aussi t’efforcer d’être chaque jour plus saint, mais
paisiblement ; et ainsi, plus tu seras saint, plus tes œuvres
seront efficaces.
5.D.1.d - 4
- Propagande.
Quelquefois,
tu pourrais prêter quelque appui à certaines entreprises de mon
divin Cœur ; recommander telle ou telle pratique à ceux qui
t’entourent ; les gagner, si tu le sais faire, afin qu’ils
se donnent à moi comme toi-même tu l’auras fait. Et si tu trouves
des difficultés pour parler, une feuille ou brochure n’en trouvent
pas : tâche de les répandre mets-les de temps en temps dans
une enveloppe et envoie-les quelque part dans le monde. Que d’âmes
ont été gagnées par ces missionnaires inconnus !
Vois
donc s’il y a des manières de travailler pour l’établissement
de mon règne ! Si tu ne luttes pas, ce ne sera pas faute
d’armes. Il n’y a pas un seul moment du jour dans lequel tu ne
puisses combattre et manœuvrer avec quelqu’une d’elles. Tu dois
imiter la giroflée et l’héliotrope qui regardent sans cesse
l’astre-roi. C’est très facile d’être mon apôtre, et c’est
si beau ! Une vie toujours illuminée de cet idéal
resplendissant ! Toutes les œuvres du jour converties en
charité ! Ô mon fils, qu’il sera doux, à l’heure de la
mort, de regarder en arrière et de trouver cinq, dix, vingt années
ou plus encore dont chaque jour se sera passé ainsi !
Veux-tu
vraiment m’aimer ? L’amour a un double effet : procurer
à l’être aimé tout ce qui lui manque, et le libérer du mal qui
pèse sur lui. Par l’apostolat, tu me procures ce qui me manque, tu
me donnes les âmes ; par la réparation, tu me délivres du
mal, tu enlèves les taches de mon honneur souillé par les péchés.
Oui, mon fils, une injure peut être effacée, si on en fait
réparation. Et quelle réparation pourrais-tu me donner non
seulement pour tes péchés, mais aussi pour les péchés des autres
qui se commettent innombrables journellement ? Je ne veux pas
t’accabler avec mille pratiques ; les mêmes prières,
sacrifices, actions de chaque jour et une propagande apostolique
enthousiaste servent aussi de réparation, si on les fait avec cette
intention. « Que
votre règne arrive. » –
« Pardonnez-nous
nos offenses. » – « Pour
que vous régniez et pour réparer nos offenses »,
doivent être les oraisons jaculatoires permanentes sur tes lèvres.
Ma vie terrestre avait deux missions principales : celle
d’apôtre, qui créa le règne de Dieu, et celle de prêtre et
victime qui expiait les péchés des hommes. Je veux que tu m’imites.
Par la dévotion au Sacré Cœur, je prétends faire de chaque homme
une copie exacte de moi, un rédempteur en petit. Y a-t-il pour toi
un but plus sublime et plus beau ?
Courage
donc : lance-toi. Des milliers de personnes l’ont fait et
elles étaient en chair et en os tout comme toi ! Choisis un
jour de fête, le premier qui arrivera, et en attendant qu’il
arrive, prépare-toi par la considération calme de ces idées. Le
jour arrivé, confesse-toi et communie avec ferveur, et, quand tu
m’auras dans ton Cœur, fais alors ta consécration, car c’est le
moment le plus propice. Pour le faire plus facilement et parce qu’il
est nécessaire de faire une véritable et complète consécration,
puisque cela doit être dorénavant un plan de vie nouvelle, tu
trouveras ici un modèle de cette consécration avec toutes les idées
nécessaires. Mais je te le répète, mon fils, n’aie point peur,
rien de cela ne t’oblige sous peine de péché, même véniel ;
je veux de la générosité, de la grandeur d’âme, de l’amour ;
je ne te demande de faire que ce que tu pourras. Et qui ne peut pas
faire ce qui lui est possible ? Ensuite, n’oublie pas de la
renouveler chaque jour, chez toi, à l’église, et souvent,
partout, parce que cette rénovation quotidienne est un point très
important ; si tu ne le fais pas, tu oublieras vite si tu la
renouvelles, tu finiras par la bien accomplir. Fais ainsi, mon fils.
Si tu commences avec courage, quelle douce brise, quel courant de
sang nouveau, tu sentiras donner des forces à ton âme !
Et
maintenant, mon fils, deux conseils pour finir : le premier est
de ne pas m’oublier à l’autel. Le culte de mon image me plaît
certainement, mais celui que l’on rend à ma personne me plaît
davantage encore. L’Eucharistie est mon sacrement, parce que c’est
le sacrement de mon amour. Je voudrais que tu me reçoives
fréquemment et je souhaiterais aussi te voir chez moi quelquefois
pendant la journée ; oh ! tu ne comprends pas comme je
suis reconnaissant quand je reçois ces visites d’ami !
L’autre conseil est de faire un petit effort pour trouver chaque
jour quelques instants pour lire et méditer quelque chose à propos
de mon divin Cœur. De cette façon, tu iras, petit à petit, ouvrant
la coquille qui renferme la perle précieuse qu’est cette dévotion
divine.
5.G - Consécration
pour tous les jours
Ô
Reine des cieux et Mère très aimable ! Moi (N.
N.), quoique plein de misères et de bassesse,
animé par l’amoureuse invitation du Cœur de Jésus, je désire me
consacrer tout entier à lui ; mais, reconnaissant mon indignité
et mon inconstance, je ne veux rien offrir si ce n’est par vos
mains, et après vous avoir confié le soin de me faire bien
accomplir ma consécration.
Cœur
sacré de Jésus, Roi de bonté et d’amour, plein de
reconnaissance, j’accepte volontiers et de toute mon âme ce
contrat d’avoir soin de vos affaires et de vous confier les
miennes, quoique, vous le savez bien, ce soit vous qui perdiez au
change. Je veux que tous mes biens soient à vous, je mets tout entre
vos mains : mon âme et son salut éternel ma liberté, mes
progrès dans la vie spirituelle, mes misères ; mon corps avec
la vie et la santé ; le petit nombre de bonnes œuvres que je
pourrai faire ou que d’autres offriront pour moi pendant ma vie ou
après ma mort ; ma famille, mes intérêts, mes affaires, tout
pour que vous en disposiez comme bon vous semblera, car, de mon côté,
je suis disposé à tout, coûte que coûte, si la décision vient de
votre divin Cœur, ami qui ne recherche en toutes choses que mon
bien.
Je
veux en retour, que le temps qui me reste à vivre ne soit plus
perdu ; je veux faire quelque chose, et même beaucoup, pour que
vous régniez dans le monde ; par la prière et les oraisons
jaculatoires, par mes préoccupations journalières, par les peines
que j’accepte dès maintenant, par mes mortifications, je veux que
tous les moments de ma vie soient employés à propager et à établir
votre divin Règne, à réparer nos offenses. Faites que tous mes
actes portent le sceau de votre règne et de la réparation jusqu’à
la fin de mes jours et que mon dernier soupir soit l’acte de
parfaite charité et d’immolation qui finisse une vie d’apôtre
et de victime.
Ainsi
soit-il.
Cœur
Sacré de Jésus, que votre Règne arrive !
300 i.
d’ind.
Cœur
Sacré de Jésus, je me donne tout à vous par Marie !
300 j.
d’ind. ch. fois.
Cœur
Sacré de Jésus, je crois à votre Amour pour moi.
300 J.
d’ind.
5.H - Neuvaine
pour se préparer à chaque premier vendredi du mois.
Je
te promets, dans l’excessive miséricorde de mon Cœur, que son
amour tout-puissant accordera à tous ceux qui communieront neuf
premiers vendredis du mois de suite, la grâce de la pénitence
finale ; ils ne mourront pas dans ma disgrâce ni sans recevoir
leurs Sacrements, mon divin Cœur se rendant leur asile assuré au
dernier moment.
N.-S. à
Sainte Marguerite-Marie.
5.I - Acte
d’Adoration Réparatrice
Ô
Jésus, mon Seigneur et mon Dieu, que je crois véritablement et
réellement présent au Très Saint-Sacrement de l’autel, recevez
cet acte d’une adoration très profonde pour suppléer au désir
que j’aurais de vous y adorer sans cesse et en actions de grâces
des sentiments d’amour que votre Sacré Cœur y a pour moi. Je ne
saurais mieux les reconnaître qu’en vous offrant tous les actes
d’adoration, de résignation, de patience et d’amour que ce même
Cœur a faits pendant sa vie mortelle, et qu’il fait encore et fera
éternellement dans le ciel, afin de vous aimer, vous louer et adorer
dignement par lui-même autant qu’il me sera possible. Je m’unis
à cette offrande divine que vous faites à votre divin Père et je
vous consacre tout mon être, vous priant de détruire en moi le
péché, et de ne pas permettre que je sois séparé de vous
éternellement.
Ainsi
soit-il.
Sainte
Marguerite-Marie, Vie et Œuvres, t. IL, p. 808.
♣
6 - Entente
familiale - Prière pour obtenir l’…
Au
préalable, lisez bien notre Introduction de l’ŒRFAEP !
Prière
pour obtenir l’entente familiale.
Saint
Joseph, époux de Marie vous avez connu comme nous la vie familiale
Votre amour mutuel se tournait naturellement vers le Fils de Dieu
devenu votre enfant.
Et
comme nous, vous avez dû faire grandir votre amour au milieu des
joies et des difficultés.
Saint
Joseph, protégez aujourd’hui notre famille.
Aidez-nous
à nous comprendre.
Faites
que l’orgueil ou l’égoïsme ne porte jamais atteinte à notre
affection.
Rendez-nous
de plus en plus fidèles à nos engagements et qu’au rythme de nos
journées nous puissions nous approcher ensemble du Fils de Dieu
toujours vivant au cœur de toute famille.
Ainsi
soit-il.
♣
7 - Épouse
affligée - Prière d’une…
Prière
d’une épouse affligée.
Seigneur,
vous me faites passer en cet instant par une rude épreuve ;
celui que vous m’ordonnez d’aimer le plus vivement ici-bas ne me
traite plus avec sa bonté et sa confiance accoutumées… Je ne
puis, depuis plusieurs jours, empêcher mes larmes de couler… Je ne
fais que soupirer, Seigneur, et je me sens brisée. Mais je viens de
prier au pied de la croix conseillère et j’ai pris des résolutions
auxquelles je ne veux plus manquer. Je veux l’aimer plus que
jamais, être plus dévouée, plus prévenante, plus douce que
jamais. Je veux tout supporter avec une entière égalité d’esprit,
je veux le rendre enfin plus heureux qu’il n’a jamais été.
Peut-être sera-t-il vaincu par cette obstination que je vais mettre
à faire son bonheur ; peut-être verrai-je alors revenir les
jours si regrettés de notre bon amour d’autrefois.
Ainsi
soit-il.
Recueil
de prières d’après les manuscrits du moyen âge, par Léon
Gautier, P. 290.
Cité par « Le petit catéchisme du mariage
– 1920 - abbé Joseph Hoppenot ».
♣
8 - Exorcisme
de Léon XIII
L’Église
a toujours encouragé les laïcs à dire l'exorcisme de Léon XIII.
Voici le fac-similé de l'exorcisme de Léon XIII publié en 1922 à
Paris avec l'imprimatur du Cardinal Dubois :
Cette
prière composée pour mettre le démon en fuite, peut préserver de
grands maux la famille et la société si, en particulier, elle est
récitée avec ferveur, même par les simples fidèles. On s'en
servira, spécialement dans les cas où l'on peut supposer une action
du démon, se manifestant : soit par la méchanceté des hommes, soit
par des tentations, des maladies, des tempêtes, des calamités de
toutes sortes.
Exorcisme
contre Satan et les Anges révoltés publié par ordre de S. S. LEON
XIII
Au
nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, Ainsi soit-il.
8.A.1.a - Prière
à Saint Michel Archange
Très
glorieux Prince des armées célestes, saint Michel archange,
défendez-nous dans le combat, contre les principautés et les
puissances, contre les chefs de ce monde de ténèbres, contre les
esprits de malice répandus dans les airs.
Venez en aide aux hommes que Dieu a faits à son image et à sa
ressemblance, et rachetés à si haut prix de la tyrannie du démon.
C’est vous que la sainte Église vénère comme son gardien et son
protecteur ; vous à qui le Seigneur a confié les âmes
rachetées, pour les introduire dans la céleste félicité. Conjurez
le Dieu de paix qu’il écrase Satan sous nos pieds, afin de lui
enlever tout pouvoir de retenir encore les hommes captifs, et de
nuire à l’Église. Présentez au Très-Haut nos prières, afin
que, bien vite, descendent sur nous les miséricordes du Seigneur ;
et saisissez vous-même l’antique serpent, qui n’est autre que le
diable ou Satan, pour le précipiter enchaîné dans les abîmes, en
sorte qu’il ne puisse plus jamais séduire les nations.
8.A.1.b - Exorcisme
Au
nom de Jésus-Christ, notre Dieu et Seigneur, avec l’intercession
de l’Immaculée Vierge Marie, mère de Dieu, de saint Michel
archange, des saints Apôtres Pierre, Paul et Jude et de tous les
saints [
et appuyés sur l’autorité sacrée de notre ministère] nous
entreprenons avec confiance de repousser les attaques et les ruses du
démon.
8.A.1.c - Psaume
67 (On le récite debout)
Que
Dieu se lève et que ses ennemis soient dispersés ; et que
fuient, devant Lui, ceux qui le haïssent.
Comme
la fumée s’évanouit, qu’ils disparaissent ; comme la cire
fond devant le feu, ainsi périssent les pécheurs devant la face de
Dieu.
Q - Voici
la Croix du Seigneur, fuyez puissances ennemies !
R - Il
a vaincu, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David.
Q - Que
votre miséricorde, Seigneur, soit sur nous.
R - De
même que nous avons espéré en vous.
Nous
t’exorcisons, esprit immonde, qui que tu sois, puissance satanique,
invasion de l’ennemi infernal, légion, réunion ou secte
diabolique, au nom et par la vertu de Jésus-Christ ,
notre Seigneur, sois arraché et chassé de l’Église de Dieu, des
âmes créées à l’image de Dieu et rachetées par le précieux
sang du divin Agneau .
Désormais, tu n’oseras plus, perfide serpent, tromper le genre
humain, persécuter l’Église de Dieu, ni secouer et cribler, comme
le froment, les élus de Dieu .
Il te commande, le Dieu Très Haut ,
auquel, dans ton grand orgueil, tu prétends encore être semblable.
Lui qui veut que tous les hommes soient sauvés et arrivent à la
connaissance de la vérité.
Il te commande Dieu le Père .
Il te commande Dieu le Fils .
Il te commande Dieu le Saint-Esprit .
Il te commande le Christ, Verbe éternel de Dieu fait chair
qui, pour le salut de notre race, perdue par ta jalousie, s’est
humilié et rendu obéissant jusqu’à la mort,
qui a bâti son Église sur la pierre solide et promis que les portes
de l’enfer ne prévaudront jamais contre elle, voulant demeurer
avec elle tous les jours, jusqu’à la consommation des siècles.
Ils te commandent le signe sacré de la Croix
et la vertu de tous les mystères de la foi chrétienne .
Elle te commande, la puissante Mère de Dieu, la Vierge Marie ,
qui dès le premier instant de son Immaculée Conception, par son
humilité, a écrasé ta tête trop orgueilleuse. Elle te commande,
la foi des saints Apôtres Pierre, Paul et Jude, et des autres
Apôtres .
Ils te commandent le sang des Martyrs et la pieuse intercession de
tous les Saints et Saintes .
Or,
donc, dragon maudit et toute la légion diabolique, nous t’adjurons
par le Dieu
vivant, par le Dieu
vrai, par le Dieu
Saint, par le Dieu qui a tant aimé le monde, qu’il lui a donné
son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas,
mais ait la vie éternelle ;
cesse de tromper les humaines créatures et de leur verser le poison
de la damnation éternelle ; cesse de nuire à l’Église et de
mettre des entraves à sa liberté. Va t’en, Satan, inventeur et
maître de toute tromperie, ennemi du salut des hommes. Cède la
place au Christ, en qui tu n’as rien trouvé de tes œuvres ;
cède la place à l’Église, une, sainte, catholique et
apostolique, que le Christ Lui-même a acquise au prix de son sang.
Humilie-toi
sous la puissante main de Dieu, tremble et fuis, à l’invocation,
faite par nous, du saint et terrible Nom de Jésus, que les enfers
redoutent, à qui les Vertus des cieux, les Puissances et les
Dominations sont soumises, que les chérubins et les séraphins
louent sans cesse dans leurs concerts, en disant : Saint, Saint,
Saint est le Seigneur, le Dieu des armées.
Q - Seigneur,
exaucez ma prière.
R - Et
que mon cri s’élève jusqu’à vous.
Q - Le
Seigneur soit avec vous.
R - Et
avec votre esprit.
8.A.1.d - Oraison
Dieu
du ciel, Dieu de la terre, Dieu des anges, Dieu des archanges, Dieu
des patriarches, Dieu des prophètes, Dieu des apôtres, Dieu des
martyrs, Dieu des confesseurs, Dieu des vierges, Dieu qui avez la
puissance de donner la vie après la mort, le repos après le
travail ; parce qu’il n’y a pas d’autre Dieu que vous et
qu’il ne peut y en avoir si ce n’est vous, le Créateur de toutes
les choses visibles et invisibles, dont le règne n’aura pas de
fin ; avec humilité nous supplions votre glorieuse Majesté de
daigner nous délivrer puissamment et nous garder sains de tout
pouvoir, piège, mensonge et méchanceté des esprits infernaux. Par
le Christ Notre-Seigneur. Ainsi soit-il.
Des
embûches du démon, délivrez-nous, Seigneur.
Que
vous accordiez à votre Église la sécurité et la liberté pour
vous servir ; nous vous en supplions, exaucez-nous.
Que
vous daigniez humilier les ennemis de la sainte Église ; nous
vous en supplions, exaucez-nous.
(On
asperge d’eau bénite l’endroit où l’on se trouve).
♣
9 - Oraison
universelle du Pape Clément XI.
Oraison
universelle du Pape Clément XI.
Mon
Dieu, je crois en Vous, mais affermissez ma foi ; j’espère en
Vous, mais assurez mon espérance; je Vous aime, mais redoublez mon
amour; je me repens d’avoir péché, mais augmentez mon repentir.
Je
Vous adore comme mon Premier Principe, je Vous désire comme ma
dernière fin, je Vous remercie comme mon bienfaiteur perpétuel, je
Vous invoque comme mon souverain défenseur.
Mon
Dieu, daignez me diriger par votre sagesse, me contenir par votre
justice, me consoler par votre miséricorde et me protéger par votre
puissance.
Je
Vous consacre mes pensées, mes paroles, mes actions, mes
souffrances, afin que désormais je ne parle que de Vous, je n’agisse
que selon Vous et je ne souffre que pour Vous.
Seigneur,
je veux ce que Vous voulez, parce que Vous le voulez, comme Vous le
voulez, et autant que Vous le voulez.
Que
je ne sois point infecté par l’orgueil, ni séduit par la
flatterie, ni trompé par le monde, ni circonvenu par Satan.
Que
votre grâce purifie ma mémoire, réfrène ma langue, retienne mes
yeux, réprime mes sens.
Aidez-moi,
Seigneur, à déplorer mes fautes passées, à surmonter dans
l’avenir mes tentations, à corriger mes penchants vicieux, à
pratiquer les vertus de mon état.
Remplissez
mon cœur d’amour pour votre bonté, d’aversion pour mes défauts,
de zèle pour mon prochain, de mépris pour le monde pervers.
Que
j’aie à cœur d’obéir à mes supérieurs, de prêter assistance
à mes inférieurs, d’être utile à mes amis, de pardonner à mes
ennemis.
Que
je surmonte la sensualité par la mortification, l’avarice par
l’aumône, la colère par la douceur, la tiédeur par la dévotion.
Rendez-moi
prudent dans les conseils, constant dans les périls, patient dans
les épreuves, humble dans les succès.
Faites,
Seigneur, que je sois attentif dans la prière, tempérant dans les
repas, zélé dans mon emploi, constant dans mes résolutions.
Que
je m’applique à avoir un cœur pur, un extérieur modeste, une
conversation édifiante et une conduite régulière.
Que
je veille à dompter la nature, à seconder la grâce, à observer
votre loi et à mériter le salut.
Que
j’apprenne de Vous, ô mon Dieu, combien est petit tout ce qui est
de la terre, combien grand ce qui est du Ciel, combien court ce qui
est du temps, combien durable ce qui est de l’éternité.
Faites
que je sois prêt à la mort, que je redoute votre Jugement, que
j’échappe à l’enfer, et que j’obtienne le Paradis. Par
Jésus-Christ notre Seigneur,
Ainsi
soit-il.
♣
10 - Repas
- Prières avant et après le…
Table
de ce chapitre :
10
- Repas - Prières avant et
après le…
10.A.2
- Prières à faire
avant et après le repas.
Ajouté
en Notre-Dame Auxiliatrice,
le vendredi 24 mai 2013.
Maintenant
où nous baignons dans le mensonge et où le crime de plus en plus
violent et visible pour ceux qui veulent bien voir, maintenant où
tout ce qui était Beau et Bon est déclaré mauvais et tout ce qui
était connu comme mauvais est déclaré Bon, maintenant où la
nourriture est complètement falsifiée et même le plus souvent
carrément contraire à notre santé, il convient de dire avec Foi
ces prières, et rien ne pourra alors nous être nocif !
Pour :
ce qui était Beau et Bon est déclaré mauvais :
Par
ex. : Femme bonnement et bellement soumise (asservie)
en toutes choses à son Époux de Droit divin (forcément), et
salutairement corrigée si nécessaire ; ceci est déclaré
mensongèrement mauvais, machiste, brutal !
Pour :
ce qui était vu comme mauvais est déclaré Bon :
Par
ex. : Deux (au moins !) sodomites vomis de la Bouche de
notre Seigneur Dieu, déclarés mensongèrement unis par un simulacre
de Mariage (nouvelle loi luciférienne promulguée par le pervers de
François Hollande, pour la France (péché d’État), le samedi 18
mai 2013 !
Voir
notamment :
Pour :
nourriture […] contraire à notre santé :
Par
ex. : engrais dits modernes (chimiques), pesticides divers,
vaches mangeant de la viande (farines animales) par ex., bébés
avortés (meurtres) passés au mixeur et ajoutés dans des boissons
ou des plats cuisinés (cannibalisme), OGM, etc, etc, etc.
10.A.2 - Prières
à faire avant et après le repas.
Le
texte qui suit et les deux prières sont tirées de « Le signe de la
croix » de Mgr Gaume, Dix-huitième lettre (vers le milieu du
livre).
Nous
les avons aussi en prose. Voici ces monuments de notre antiquité
trois fois vénérable.
10.A.2.a - Prière
avant le repas :
Ô
vous qui donnez la nourriture à tout ce qui respire, daignez bénir
les aliments que nous allons prendre. Vous avez dit que, si jamais il
nous arrivait de boire quelque chose d’empoisonné, nous n’en
ressentirions aucun mal, pourvu que nous invoquions votre nom, car
vous êtes tout-puissant. Ôtez donc de ces aliments tout ce qu’ils
renferment de malfaisant et de nuisible.
10.A.2.b - Prière
après le repas :
Béni
soyez-vous, Seigneur notre Dieu, qui nous avez nourris depuis notre
enfance et avec nous tout ce qui respire. Remplissez nos cœurs de
joie, afin que nous abondions en toute sorte de bonnes œuvres, par
Jésus-Christ Notre-Seigneur, à qui soit avec vous et le
Saint-Esprit, gloire, honneur et puissance. Ainsi soit-il.
♣
11 - Symbole
de Saint Athanase
Symbole
de Saint Athanase
Quiconque
veut être sauvé doit, avant tout, tenir la foi catholique.
Et
celui qui ne l’aura pas conservée inviolablement et intégralement,
sans aucun doute, périra éternellement.
Or
la foi catholique consiste à vénérer un seul Dieu dans la Trinité
et la Trinité dans l’Unité, sans confondre les personnes, ni
diviser la substance.
Car,
autre est la personne du Père, autre celle du Fils, autre celle de
l’Esprit-Saint.
Mais
du Père et du Fils et du Saint-Esprit, une est la divinité, égale
la gloire, coéternelle la majesté.
Incréé
est le Père, incréé le Fils, incréé l’Esprit-Saint.
Immense
est le Père, immense le Fils, immense l’Esprit-Saint.
Éternel
est le Père, éternel le Fils, éternel l’Esprit-Saint.
Et
cependant, il n’y a pas trois éternels, mais un SEUL éternel. Ni
trois incréés, ni trois immenses, mais un SEUL Incréé et un SEUL
immense.
De
même, tout-puissant est le Père, tout-puissant le Fils,
tout-puissant le Saint Esprit. Et cependant, il n’y a pas trois
tout-puissants, mais un SEUL tout-puissant.
De
même, le Père est Dieu, le Fils est Dieu et l’Esprit-Saint est
Dieu. Et cependant, il n’y a pas trois Dieux, mais un SEUL Dieu.
De
même le Père est Seigneur, le Fils est Seigneur et l’Esprit-Saint
est Seigneur. Et néanmoins, il n’y a pas trois Seigneurs, mais un
SEUL Seigneur.
Car,
de même que nous sommes tenus par la vérité chrétienne de
confesser que chacune des personnes prise à part est Dieu et
Seigneur : ainsi nous est-il défendu par la religion catholique
de dire qu’il y a trois Dieux ou trois Seigneurs.
Le
Père n’est ni fait, ni créé, ni engendré d’aucun autre. Le
Fils est du Père seul, non pas fait, ni créé, mais engendré.
L’Esprit-Saint
est du Père et du Fils, non point fait, ni créé, ni engendré,
mais procédant. Il n’y a donc qu’un seul Père, et non trois
Pères, un seul Fils et non trois Fils, un seul Esprit-Saint et non
trois Esprits-Saints.
Et
dans cette Trinité, rien d’antérieur ou de postérieur, rien de
plus grand ou de moins grand ; mais les trois personnes sont
toutes coéternelles et coégales entre elles.
En
sorte qu’en tout, comme on l’a dit plus haut, nous devons vénérer
l’unité dans la Trinité et la Trinité dans l’unité.
Celui
donc qui veut être sauvé doit penser ainsi de la Trinité.
Mais
il est nécessaire pour le salut éternel de croire aussi à
l’incarnation de Notre Seigneur Jésus-Christ conformément à la
vraie foi.
Il
est donc de la rectitude de la foi que nous croyions et confessions
que Notre Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, est Dieu et homme.
Il
est Dieu, engendré de la substance du Père avant les siècles, et
Il est homme, né dans le temps de la substance d’une mère.
Dieu
parfait et homme parfait : subsistant dans une âme raisonnable
et une chair humaine. Égal au Père selon sa divinité, inférieur
au Père selon son humanité.
Et,
bien qu’il soit Dieu et homme, il n’est pas deux, mais un seul
Christ.
Un,
non point par un changement de la divinité en la chair, mais par
assomption de l’humanité en Dieu.
Parfaitement
un, non point par confusion de substances, mais par l’unité de
personne.
Car,
de même que l’âme raisonnable et la chair ne font qu’un homme,
ainsi Dieu et l’homme n’est qu’un seul Christ.
Qui
a souffert pour notre salut, est descendu aux enfers, le troisième
jour est ressuscité de morts.
Il
est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout
puissant, d’où Il viendra juger les vivants et les morts.
A
sort avènement, tous les hommes ressusciteront avec leurs corps, et
devront rendre compte de leurs actions personnelles.
Et
ceux qui auront fait le bien iront à la vie éternelle mais ceux qui
auront fait le mal iront au feu éternel.
Ceci
est la foi catholique. Celui qui ne la garde pas fidèlement et
fermement ne pourra pas être sauvé.
Gloire
au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au
commencement, maintenant et toujours, et pour tous les siècles des
siècles.
Ainsi
soit-il.
♣
Table
de ce chapitre :
12
- Voyage - Prière du…
12.A.1
- Prière pour
obtenir la protection de Dieu pendant votre voyage :
12.A.2
- Précisions au
sujet de Saint Raphaël Archange.
12.A.3
- Précisions au
sujet de Saint Michel Archange.
12.A.1 - Prière
pour obtenir la protection de Dieu pendant votre voyage :
Mon
Dieu, vous qui avez envoyé un ange à Tobie pour le garder pendant
son voyage, daigniez nous garder également sain et sauf, de corps et
d’âme jusqu’à notre but par les mérites de Notre Seigneur
Jésus-Christ qui vit et règne avec Vous dans la Gloire du
Saint-Esprit, et dans tous les siècles des siècles.
Ainsi
soit-il.
12.A.2 - Précisions
au sujet de Saint Raphaël Archange.
L’Ange
dont il est question en cette prière ci-dessus est Saint Raphaël
Archange (Image de droite)
que l’Église fête le 24 octobre ! ; et non le 29
septembre, comme l’Église luciférianisée, inféodée à la
synagogue
de Satan*
[Lisez-moi],
celle qui éclipse*
(comme l’annonçait la Très Sainte Vierge Marie à La
Salette*) La véritable depuis ledit Vatican II
(Vatican d’eux !), veut nous le faire accroire*...
Saint
Raphaël Archange : Saint
Raphaël Archange nous est connu par le livre de Tobie.
Son rôle de merveilleux guérisseur et de compagnon de route du
jeune Tobie le fait invoquer pour les voyages et dans les moments
difficiles de la vie.
12.A.3 - Précisions
au sujet de Saint Michel Archange.
Le
29 septembre, est la fête (que) de Saint Michel Archange
(Image de gauche) qui cria Qui
est comme Dieu en terrassant Lucifer ; et dont le nom signifie
« Qui est comme Dieu » (étymologiquement EL « dieu »
et MI, CHA « qui est semblable »), est un personnage de
la Bible très populaire dans la religion chrétienne.
Saint
Michel Archange : La
fête du 29 septembre commémore la dédicace d’une église
construite à Rome vers 530 en l’honneur de saint Michel. Le nom de
Michel (en hébreu, Qui est comme Dieu! ) rappelle le combat qui se
livra au ciel entre l’archange, a prince de la milice céleste »,
et le démon. Dans le combat gigantesque entre le bien et le mal, qui
se continue sur la terre, c’est à saint Michel de nous aider et de
nous délivrer. L’Église l’a toujours invoqué
comme son défenseur.
♣
13 - Commentaires
de l’ancienne page
Les
prières étant maintenant regroupées en une seule page (les
anciennes sont gardées pour mémoire), ce depuis le mercredi 16
février, nous recopions ci-dessous les commentaires qui se
trouvaient en bas de : Oraison
universelle du Pape Clément XI.
2
commentaires :
Anonyme
a dit…
j’ai
bcp galéré pour trouver cette prière en français. cette prière a
changé ma vie, il y a 10 ans. j’essaye d’appliquer les leçons
de cette prière au jour le jour…
QJSIOJC
a dit…
Merci
beaucoup pour ce message, nous allons publier notre prochain chapitre
fin de cette semaine, ‘Restaurer la dignité de la femme, par sa
soumission (II)’, et ensuite nous aurons plus de temps pour publier
d’autres prières qui méritent d’être connues…
Ci-dessus,
commentaires de l’ancienne page…
♣
Vous tenez exactement le même langage que mon père, mais je pensais qu'il était seul.
RépondreSupprimerOh non que Votre Père n’est pas seul !, soutenez-Le bien, bien fort, c’est Votre Père !
RépondreSupprimerVous n’êtes pas seuls !, Nous ici, Nous nous comptons déjà bien. Mais ce qui fait croire à un tout petit nombre, toutefois bien bien réel, c’est que Nous, les Chefs de Famille, sommes totalement marginalisés, pire diabolisés comme tout ce qui est Vrai et Beau maintenant ; alors, que dans le même temps le Malicieux fait ‘vénérer’ par ses suppôts tout ce qui fit mourir sur cette Croix ignominieuse notre adorable Sauveur !
Mais sachez que notre unique but doit être la Vérité et le Beau ; et qu’au moment où Il allait nous sauver lors du seul et véritable Holocauste, Notre Seigneur Jésus-Christ était tellement vraiment seul, qu’Il se crut comme abandonné par son Père du Ciel !
N’hésitez pas à nous entretenir, même plus particulièrement par la page Contacts & liens. Que Votre Père ne reste surtout pas seul, qu’Il nous rejoigne !
Cher ‘anonyme’, que le Bon Dieu Vous bénisse, Vous et les Vôtres, qu’Il bénisse de même Votre Père et Sa Maison !
Pour la Vérité,
QJSIOJC
Vient d'être ajoutés, et/ou commentés :
RépondreSupprimer0 - Avertissement général
2 - Bénédictions paternelles
3 - Confession - Prière pour demander une bonne…
10 - Voyage - Prière du…
Nous venons d'apporter des 'Précisions' à la suite de 'Voyage - Prière du…'
RépondreSupprimerEn l'honneur du Christ-Roy fêté ce dernier dimanche, nous avons ajouté la « Consécration personnelle au Sacré-Cœur de Jésus », en cette page...
RépondreSupprimerNous venons de faire une ajoute,
RépondreSupprimer- au point : 10 - Repas - Prières avant et après le…
- ceci : 10.A.1 - Préambule...