La petite Sainte Thérèse, une femme !, docteur de l’Église…
Du : 21.01.2009, existe1 en PDF ici : ND. Actualisé : sam. 5 mars 2011, 16.21.
Voici un extrait d’article que nous donnons sans commentaire ici. Il est tiré de la revue Sodalitium et est particulièrement pertinent.
Nous rappelons que ni la Rome actuelle avec son ‘Ennemi de tous les Hommes2’ sur le Trône de Saint Pierre, ni le ‘sédévacantisme’ sont une ‘solution’ selon nous, elle est ailleurs, mais ceci est prématuré pour l’instant…
Voici cet extrait d’article :
La petite Sainte Thérèse, ‘Docteur de l’Église’… Un précepte apostolique a-t-il été violé ?
Le 19 octobre 1997, Jean-Paul II a "proclamé" Ste Thérèse de Lisieux, "docteur de 1’Église une femme peut-elle, même si c’est une grande Sainte, être nommée "docteur de 1’Église" ?
Il paraît que quelqu’un avait proposé à Pie XI, qui considérait Thérèse de Lisieux comme la plus grande sainte de notre temps, d’attribuer à l’humble carmélite le titre de « docteur de 1’Église ». Le Pape aurait refusé la proposition en répondant : obviat sexus, une femme ne peut être « docteur » de 1’Église. Cette doctrine Fut l’apanage incontestable de 1’Église jusqu’à Vatican II : aucune femme, même éminente en sainteté et sa-gesse, ne fut incluse parmi les Pères de 1’Église ou parmi les Docteurs. Le premier à enfreindre cette règle fut Paul VI, qui proclama "docteur de 1’Église" d’abord Ste Thérèse d’Avila (le 27 septembre 1970) et ensuite Ste Catherine de Sienne (le 4 octobre suivant).
A dire vrai, Paul VI n’évita pas la difficulté : « Sainte Thérèse d’Avila - déclara-t-il le 27 septembre 1970 est la première femme à laquelle l’Eglise confère le titre de docteur ». Et alors on ne peut pas ne pas penser à ce sévère avertissement de Saint Paul : Que les femmes se taisent dans les assemblées (I Cor. 14, 34), ce qui veut dire, aujourd’hui encore, que la femme n’est pas destinée à avoir dans l’Eglise des fonctions hiérarchiques de magistère et de ministère. Ce précepte apostolique serait-il violé aujourd’hui ? Nous pouvons répondre clairement : non. En réalité, il ne s’agit pas d’un titre qui comporte des fonctions hiérarchiques de magistère" (cf. Documentation Catholique n° 1572, 1810-70, p. 908). Paul VI pose le problème. Le résout-il correctement ?
Voyons d’abord l’enseignement de la Sainte Ecriture. St Paul enseigne : « Que les femmes se taisent dans les assemblées » (I Cor. XIV, 34) et « Je ne permets point à la femme d’enseigner ni de dominer sur l’homme » (I Tim. II, 12). Comment l’Eglise a-t-elle interprété ces passages du Nouveau Testament ? St Thomas, le docteur commun, résume ainsi la doctrine catholique : « Le discours peut être exercé de deux façons : I. En particulier, à l’adresse d’une ou de quelques personnes, dans un entretien familier. Dans ce cas, la grâce du discours peut convenir aux femmes. 2. En public, devant toute l’assemblée… Cela est interdit aux femmes : a), Tout d’abord et principalement, parce que la femme doit être soumise à l’homme, comme on le lit dans la Genèse (Gen. 111, 16). Or enseigner et persuader publiquement dans l’assemblée convient, non aux sujets mais aux prélats. Si cependant des hommes qui ne sont pas prélats mais sujets peuvent accomplir cet office, c’est en vertu d’une commission ; et cela leur convient mieux qu’aux femmes, car ce n‘est pas, comme pour elles, à raison du sexe naturel qu’ils sont en sujétion, mais par suite d’une cause accidentelle… » (II-II. q. 177. a. 2). Dans le même passage. St Thomas ajoute : « les femmes qui ont reçu le don de sagesse et de science peuvent faire usage pour l’enseignement privé, mais non pour l’enseignement public » (ad .3).
Paul VI, comme nous l’avons vu, essaye d’éluder la difficulté en expliquant les textes scripturaires dans un sens restrictif : St Paul n’interdirait aux femmes que l’enseignement hiérarchique. Or, il est bien vrai que les passages susmentionnés de St Paul interdisent aux femmes tout pouvoir hiérarchique (de juridiction comme d’ordre) ; mais ce barrage ne se limite pas à ce domaine ! Ceci apparaît avec évidence du contexte. Dans l’épître à Timothée : « que la femme écoute en silence en dans une entière soumission. Je ne permets point à la femme d’enseigner ni de dominer sur l’homme ; mais qu’elle garde le silence ». St Paul fait une affirmation générale : la femme est subordonnée à l’homme, en particulier dans l’enseignement, et non seulement à la hiérarchie. Et même dans l’épître aux Corinthiens : « que les femmes se taisent dans les assemblées ». Et pourquoi ? « Car il ne leur est pas permis d’y prendre la parole ; mais qu’elles se tiennent dans la soumission, comme le dit aussi la loi ». Soumises à qui ? Peut-être seulement à l’Eglise hiérarchique, à l’Eglise enseignante ? Non : « si elles veulent s’instruire sur quelque point », poursuit St Paul, « qu’elles interrogent leurs maris à la maison ; il est, en effet, inconvenant pour une femme de prendre la parole dans une assemblée ». La femme, donc, ne peut enseigner non seulement « avec fonction hiérarchique de magister et de ministère », comme prétend Paul VI, mais de toute manière publique, puisqu’elle doit se soumettre en cela (et « en tout » : cf. Eph. V. 23) à son mari, qui au contraire n’a pas l’interdiction de parler dans les assemblées, même en n’étant pas évêque ou prêtre ! St Thomas, dans le passage cité, soutient que l’homme, même s’il est sujet et non prélat, peut, en un certain sens, enseigner : il n’en va pas ainsi pour la femme. Et de fait, des 29 docteurs proclamés par l’Eglise jusqu’à Pie XII, certains n’étaient pas des évêques (c’est-à-dire des prélats, membres de l’Eglise enseignante) mais seulement des prêtres et L’un d’eux, même, seulement diacre. Le titre de « docteur de l’Eglise », donc, n’est pas réservé, c’est vrai, à ceux qui ont eu un pouvoir hiérarchique d’enseignement authentique ; mais il inclut, par sa nature, d’avoir joué un rôle d’enseignement à toute l’Eglise : un enseignement public donc, et non seulement privé.
Nous voudrions, nous autres à Sodalitium, avoir la sainteté et la sagesse infuse de Catherine et des deux Thérèse ! Cependant, ces dons supérieurs qu’elles ont reçus du Seigneur ne les habilitent pas au rôle de « docteur » de l’Eglise, officiellement reconnu par Elle, rôle qui, comme le sacerdoce, est interdit aux femmes par la volonté de Dieu. Ceci n’enlève pas que beaucoup de femmes soient plus grandes devant Dieu que beaucoup d’hommes : il suffit de penser à la dignité unique de la Mère de Dieu : seulement, elle n’a pas eu, dans l’Eglise et dans la société, le même rôle que l’homme. A notre avis, un vrai successeur de Pierre ne peut déclarer une femme, aussi sainte soit-elle, « docteur de l’Eglise »3.
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2Ci-dessous extrait de ‘2000 ans de complots contre l’Église’, 3.VIII Les Apôtres condamnent les juifs pour le meurtre du Christ :
Saint Paul, dans sa Première Epitre aux Thessaloniciens chapitre II, dit à propos des juifs :
15. Eux qui ont mis à mort le Seigneur Jésus et les prophètes et qui nous ont persécuté, eux qui n’ont pas souci de plaire à Dieu et qui sont les ennemis de tous les hommes.
Il est très frappant que Saint Paul dans ce verset qualifie les juifs d’être les "ennemis de tous les hommes", une réalité qui ne peut malheureusement être mise en doute par quiconque a étudié à fond l’idéologie et les activités clandestines du peuple juif. Mais il est bien probable que si Saint Paul avait vécu à notre époque, il aurait été condamné pour antisémitisme, pour avoir déclaré une vérité qui, selon les juifs et leurs complices dans le clergé, ne doit plus jamais être énoncée.
Extrait de ‘2000 ans de complots contre l’Église’ - Maurice Pinay, lisible à notre page : Livres & sources.
3Extraits de Sodalitium édition française, n° 45 de décembre 1997, page 64.
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