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mercredi 12 mars 2008
DP-02, La Loi, le Droit.
Table
de ce chapitre de notre Document
principal, DP-…
2
- La Loi, le Droit.
Sous
peine d’incompréhension, ou pour éviter le risque de ‘choquer’,
il est nécessaire d’apporter la précision suivante :
Nous
allons utiliser à partir d’ici le terme ‘la femme’ pour nommer
Ève, ce afin de respecter la chronologie des noms successifs qu’elle
a porté.
→ Elle
fut nommée ‘la femme’, par Adam, lors son engendrement, avant de
l’épouser, comme nous le verrons plus loin ; Voir : 3.C,
L’Homme,
épouse la femme, Il est son Maître.
→ Elle
fut re-nommée Ève, par Adam, après qu’Il fut chassé du Jardin
d’Éden, et alors qu’elle était déjà son épouse, comme nous
le verrons. Voir : 3.C.4, Adam
qui a tout pouvoir sur sa femme, la renomme Ève.
Nous
allons étudier les cinq formes de Droit dans l’ordre
d’importance :
1. Dieu,
Source de tout bien.
2. La
Loi Naturelle déposée en Adam, formant le Droit naturel.
3. Les
Lois données à Moïse, confirmant le Droit naturel.
4. Les
Lois de l’Église, parfaisant le Droit naturel.
5. Les
lois de l’État, soumises aux précédentes, son Droit.
Ajoute
du mercredi 16 mars 2011 :
Voyez un bon début, Voir : CN-2010-16, La
Paternité Est, éternelle ; la maternité, qu’une fontaine,
souvent malicieuse.
La
Loi naturelle vient de Dieu qui est Droit, Elle dit ce qui est Droit,
Elle fixe donc le Droit naturel.
Tout
le reste n’est pas Droit, pas honnête ; tout le reste n’est
que mensonge, que négation, révolte.
Ce
qui n’est pas Droit est tordu et vient du Crochu2,
de Lucifer qui a ses ‘lois’, ou plutôt ‘ses négations’ de
la Loi.
Cette
Loi naturelle a été déposée en Adam par Dieu, c’est sa
Conscience, chaque membre de l’humanité, dès son engendrement, en
hérite en même temps que son Âme qui en est du reste l’Écrin,
le Siège.
La
connaissance d’Adam a été fortement diminuée par la faute
originelle, mais il Lui reste immanquablement sa Conscience qui Lui
dira sans erreur possible le Bien pour Lui faire éviter le mal.
Par
ex. Adam se cachant dans le Paradis terrestre après la faute
originelle, Caïn fuyant ‘éternellement’ sa Conscience, etc.
Citant
le Saint Curé d’Ars, Jean-Marie Vianney, Monseigneur H. Convert
dit :
[…]
Vous devez savoir aussi les
commandements de Dieu et de l’Église. « Les
commandements de Dieu ont
été donnés à Adam en le
créant, c’est-à-dire que Dieu
les grava dans son cœur. Après qu’Adam eut péché, Dieu
les écrivit sur des Tables de pierre, et les donna à Moïse sur le
mont Sinaï. Ce sont les mêmes que Jésus-Christ renouvela,
lorsqu’Il vint sur la terre pour nous sauver tous ».3
→ Les
commandements de Dieu ont été donnés à Adam en le créant.
Les
commandements de Dieu ont-ils été donnés Adam et à la femme ?,
non !, à Adam.
Ceci
va être très important pour la suite, lorsque nous allons examiner
le ‘obéir en toutes
choses’, pour l’épouse.
Dieu
est-il revenu plus tard pour donner le même enseignement à la
femme, une fois tirée d’Adam ? Non !
Non,
Adam étant son Maître, l’ayant engendrée, c’était à Lui
d’enseigner son inférieure4,
la femme. Pas à quelqu’un d’autre, pas au prêtre (comme nous
allons l’étudier ensuite), même pas à Dieu (idem) qui ne pouvait
le vouloir !
La
femme n’a pas écouté l’enseignement de son Chef, et ainsi
devant nécessairement écouter quelqu’un, elle écouta
immanquablement le Serpent.
Nécessairement ?
oui, en effet, quoiqu’en répète bêtement les MLFs de toutes
obédiences, et qui le confirme donc ainsi, les femmes ne peuvent
agir qu’impulsées par une Tête, n’en étant pas elles-mêmes
(voir ensuite), elles doivent être nécessairement commandées (dans
le cas des viragos, des furies, des harpies, nous devrions dire
télé-commandées)
par un Chef !
La
femme n’avait aucune
possibilité de vérifier :
→ si
Adam avait incompris ce qu’il Lui avait été dit par Dieu,
→ si
la mémoire d’Adam ne flanchait pas,
→ si
Adam, au pire, n’avait pas trafiqué ce commandement !
Si
Adam lui avait nommé un autre arbre à ne pas toucher,
intentionnellement ou par négligence coupable, et si à cause de
cela la femme avait mangé le Fruit défendu à Adam, aurait-elle été
punie ? Non, c’est Adam, comme Chef, qui l’aurait été.
Ainsi,
comme nous allons le voir plus loin5,
la faute originelle est qu’Adam devez corriger, châtier la femme
parce qu’elle avait désobéi à son Chef, son Époux, et que ne
l’ayant fait, Il avait ainsi désobéi à Son Dieu.
La
suite de notre étude va faire magistralement voler en éclats la
fable, l’escroquerie démoniaque de ladite femme battue !
Escroquerie soutenue même par les prêtres de la soi-disant Église
catholique, et encore plus fanatiquement par les prêtres-gourous des
sectes qui se réclament de la Tradition.
Pour :
sectes qui se réclament de la Tradition :
Dites
plus exactement Trahition.
Les
prêtres de la Trahition, sont des prêtres qui
reconnaissent la soi-disant Église catholique, mais qui ne Lui
obéissent pas !
Où,
l’on revient au problème qui n’est pas un choix entre la fausse
messe dite nouvelle et la tridentine ou dite de Saint Pie Cinq, mais
bien de savoir où est l’Autorité !
Si
l’on dénonce l’apostasie, ou les graves errances de la romaine,
c’est donc que ce n’est pas l’Église. L’Église se trouve où
se trouve l’Autorité !
Cherchons
l’Autorité et nous trouverons l’Église, et ainsi nous pourrons
Lui obéir quiètement quant à la messe qui ne sera plus un
problème.
Reprenons,
une épouse faisant scrupuleusement ce que son Chef, son Époux,
lui enseigne, est assurée de ne pas encourir de réprobation de son
Dieu, il lui suffit tout
simplement, en toute soumission : d’obéir,
avec joie et empressement, toute pleine de crainte amoureuse6,
sans avoir aucunement besoin de comprendre.
Pour :
simplement, en toute soumission : d’obéir :
Du
reste, amusez-vous avec votre bien-aimée, comme avec votre enfant du
reste, faites-lui prendre un papier et un crayon et dites-lui :
Je
te demande d’écrire les trois plus belles lettres de l’alphabet
avec ta plus belle écriture, voilà je te les dicte : O… B…
I… !
De
plus en plus, et de plus en plus frénétiquement, les épouses
veulent vérifier !,
mais comme par leurs propres moyens elles en sont incapables, n’ayant
ni la Tête, ni la notice, et de plus n’ayant pas les grâces pour
savoir la lire, elles errent de drames en drames, jusqu’à la
destruction du Foyer par leurs propres mains. Pauvres insensées7,
elles font leur propre malheur en y plongeant toute la Maison
qu’elles ont l’honneur d’habiter, et dont elles étaient
reines ; reines uniquement parce qu’épouses de Roys !…
Voir :
LF-2010-09, Lettre
à nos filles : Dame Isabelle, oui, la religion est
une affaire d’Hommes ! ; point LF-2010-9D5,
affirmation 4 : Les
femmes devaient être considérées comme les reines du foyer.
Le
premier couple, Adam et la femme (Ève), était à détruire du point
de vue de Lucifer, n’est-ce pas ? Comment s’y prendre, par
où l’attaquer ? Par Adam ? Impossible, Satan ne pouvait
rien contre Lui ! Car l’Homme, nous ne parlons pas des
hommelettes, sait que l’on ne discute pas ! L’on ne discute
pas tout court, encore moins avec une femme, encore moins avec une
femme dans l’erreur. On ne discute jamais avec l’erreur ! Il
ne faut jamais se mesurer avec le Père du mensonge, avec Lucifer…
On
ne dîne pas avec le Diable, même avec une longue cuiller !
Alors,
à Lucifer, il Lui fallait attaquer la Famille par le maillon faible,
par la curieuse, l’intrigante prétendant pouvoir se hausser à la
connaissance de l’Homme, voir bien au-delà, la femme, en la
troublant, en lui faisant miroiter plein de choses dont elle était
tout à fait incapable de discerner le vrai du faux, car elle ne
devait, et ne pouvait utiliser son intelligence qu’à la stricte
obéissance, sans avoir nécessairement besoin de comprendre !
Puis,
Satan, de pousser la femme dans les pattes d’Adam, qui préféra ne
pas réagir, être lâche et céda à la femme, et non à Satan !
Ainsi, Il, Adam, ne commit point la faute originelle, mais ne fit
que, par lâcheté, l’entériner !, la valider : Parce
que vous avez écouté la voix de votre femme.8
Et donc la prit sur Lui et la transmit à toutes les générations !
Par
l’Époux ? Impossible, il est recouvert d’un bétonnage
incroyable de grâces attachées à l’Homme en tant que tel, à
l’Époux de surcroît, et au Père pour couronner le tout, et
certainement proportionnellement au nombre de ses enfants :
clairvoyance, détermination, force, puissance, etc…
Par
l’épouse, alors ! Impossible ! tant qu’elle utilise
son intelligence, car elle en a une, à l’appliquer en toutes
choses, strictement à la volonté exprimée ou implicite, de son
Époux !
Comment
donc détruire votre foyer ? En troublant l’épouse ! Et
là encore, impossible tant qu’elle obéit strictement ! Tant
qu’elle reste scrupuleusement dans l’ombre de son Époux,
tant qu’elle reste l’ombre de son Époux.
Saint
Jean Chrysostome dit : Ce
fut ainsi qu’il [Lucifer] attaqua Ève autrefois,
lorsqu’il la vit seule et séparée d’Adam.9
Dès
que comme la femme-Ève, la femme-épouse s’écarte de
l’Intelligence de son Époux, qu’elle rompt le lien qui attache
l’ombre à l’objet qui la projette, la femme devient alors la
proie facile, fatale devrions-nous dire, de Lucifer.
En
troublant votre épouse de façon à lui faire faire sa volonté
propre, et voici ce que disait sainte
Catherine de Gênes : [La
volonté propre] est si subtile, si fine, si malicieuse, si intime et
si profondément enracinée en nous ; elle se couvre de tant de
moyens et se défend par tant de raisons, qu’il semble en vérité
que ce soit un démon. Quand nous ne pouvons l’accomplir d’une
façon, nous l’accomplissons d’une autre, sous une foule de beaux
prétextes : nous mettons en avant la charité, la nécessité,
la justice, la perfection, le désir de souffrir pour l’amour de
Dieu, de trouver quelque consolation spirituelle, de donner le bon
exemple au prochain, etc.10
Voici
aussi ce que disait Sainte Thérèse d’Avila pour mettre en garde
son Provincial, le P. Gratien, dans une lettre du 1er
septembre 1582 : Tenez,
mon Père ! Souffrez que je vous donne un avis : c’est de
ne jamais vous fier à des femmes… lorsque vous verrez de la
vivacité dans leurs désirs, car leur envie de réussir leur fera
imaginer cent mauvaises raisons, qu’elles croiront admirables.11
C’est
le seul
levier que Satan a ! Il n’en a pas d’autre ! Le seul
moyen pour détruire votre Foyer, c’est de troubler l’épouse
afin de lui faire faire sa volonté
propre sur un tout petit détail, avançons
prudemment se dit-Il, le reste suivra
fatalement et très rapidement. À Satan, Il ne lui reste plus qu’à
tirer doucement sur le fil et à tout débobiner.
C’est
pour cela que Saint Alphonse de Liguori disait : que
les femmes sachent bien que toutes les fois qu’elles désobéissent
à leurs maris elles commettent un péché mortel.12
Un
péché mortel ! ? Oui en effet, en désobéissant à son
Époux,
c’est à Dieu, que frontalement elle désobéit !
Car
votre épouse n’a pas du tout, de Disposition divine, de
discernement : de politique, de gestion, d’orientation, de
choix, etc. Mais uniquement un discernement applicable au fait de
savoir si ce qu’elle fait correspond exactement à l’ordre reçu,
implicite ou explicite, auquel elle doit une obéissance totale, en
toutes choses, à ce que son Époux lui a
marqué implicitement ou explicitement !
Non,
l’Époux, comme l’Homme en général, pas plus que son épouse,
ou que la femme en général, ne peut faire sa volonté propre !
Il doit être entièrement soumis à son Dieu dans une crainte
amoureuse et obéir avec joie et empressement.
Et
donc, la différence entre l’Homme et la femme, est la capacité
pour l’Homme de connaître la volonté de son Dieu afin de pouvoir
s’y soumettre.
Celui
qui marque la soumission à l’Homme est : son Dieu.
Celui
qui marque la soumission à la femme est : son Homme (Père ou
Époux,
ou tuteur…).
Et
c’est pour cela que Dieu dit à Adam l’interdit, et qu’Il
laissa à Adam de l’interdire à la femme.
Ceci
n’est point une clause limitative, suspensive ou annulative quant à
l’obligation d’obéissance de l’épouse envers son Époux,
comme nous le verrons plus loin, et plus en profondeur. L’épouse
garde donc en toutes circonstances l’obligation de soumission
en toutes choses envers son
Époux.
C’est
ce que dit Saint Pierre : Femmes,
soyez de mêmes soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns
n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par
la conduite de leurs femmes, en voyant votre manière de vivre chaste
et réservée. (Pierre
3,1-2)
De
plus, comment pourrait-elle, la pauvre, savoir que son Époux
désobéit à l’Ordre qu’elle n’a forcément pas entendu ?
Comment peut-elle connaître l’ordre qu’elle ne peut connaître
que par son Époux ? Elle ne l’entendra jamais d’une autre
bouche ! Il, cet ordre, ne lui sera dit que par l’Autorité,
son Époux !
L’ordre
a toujours été donné qu’au Chef, Époux ou Père, par exemple :
→ Adam
recevant l’ordre de ne pas toucher au fruit défendu,
→ Abraham
devant sacrifier son fils Isaac,
→ Saint
Joseph devant prendre la femme et l’Enfant pour fuir en Égypte,
→ etc.
Les
Lois formant le Droit familial n’ont pas à être citées,
explicitées, elles ne regardent que le Chef de Famille comme vu au
chapitre DP-06, Restaurer
l’Homme, l’Époux, le Père, sa Puissance (II)…, et les
suivants… Pour ce qui est du tronc commun13,
elles sont identiques. Dans le détail, elles sont ce que le Chef,
seul Législateur14
en sa Maison, en aura fait !
Idem
ci-dessus.
Enfin
il doit régler sa famille, corriger
et former les mœurs de tous
ceux qui la composent, et contenir chacun dans son devoir.15
Arrêtons
de pratiquer la langue de bois !
→ Enfin…
Le enfin,
veut dire quoi ?, enfin
veut dire finalement,
en fin de compte,
au-dessus de tout ce qui a
été dit avant, quoi
que l’on dise d’autre, bref,
etc…
→ Enfin
il…
Qui est-ce qui doit ? ; Il :
l’Époux, le Mari, le Père, le Chef…
→ Enfin
il doit…
IL… quoi ? ; Il doit !
Il est obligé sous peine de sanction due à sa défection, sa
désertion, sa lâcheté, etc. Le Chef devra rendre un compte
rigoureux et sévèrement pesé de cette obligation redoutable et si
honorable. Il doit,
comme Saint Joseph qui restait
à son poste de chef de famille et ne négligeait aucune des
obligations que lui imposait ce titre16.
→ Enfin
il doit régler… ;
régler,
c’est poser, établir des règles, les imposer, dire une Loi et La
faire respecter !
→ Enfin
il doit régler sa
Famille… ;
Sa
Famille, l’épouse
est de Sa
Famille ? oui
ou non ? les enfants sont de sa
Famille ? oui
ou non ?
→ … corriger
et former les mœurs… ; corriger,
c’est bien réformer, châtier, améliorer, réviser !
→ … corriger
et former
les mœurs… ; former,
c’est bien façonner, instruire, éduquer, dresser !
→ … de
tous
ceux qui la composent ; tous,
veut dire uniquement les enfants ?, uniquement l’épouse ?,
non tous
ceux qui la [Famille] composent !,
épouse et enfants, et toute la gent de la Maison.
→ … et
contenir
chacun dans son devoir ; contenir,
veut bien dire re-tenir,
renfermer, réprimer, maîtriser, etc. ?
Et
tout ceci, s’obtient avec le dialogue,
le consensus ?
Non,
l’Époux doit
enseigner, et l’épouse
doit
assimiler la nourriture que son Époux
lui dispense, la semence que son Époux lui donne ; et s’il le
faut, si Son enseignement n’est pas entendu, assimilé, Il doit,
d’Obligation divine, user de son Bras !
Arrêtons
de pratiquer la langue de bois !, si l’Époux n’est
pas entendu, alors Il doit énergiquement et héroïquement
retrousser ses manches pour se faire entendre, ce sous le Regard de
son Dieu qui Le bénit : Il fait ainsi Œuvre pie, et doit en
être louangé par quiconque !
Toute
Puissance, d’Église ou civile, ne peut que L’appuyer et Lui
prêter main forte si Il le réclame !
Il
[Dieu] promulgua son alliance, qu’il vous ordonna d’observer,
savoir les dix commandements, et il les écrivit sur deux tables de
pierre.17
1. Un
seul
Dieu tu adoreras et aimera parfaitement.
2. Dieu
en vain tu ne jureras, ni autre chose pareillement.
3. Les
dimanches tu garderas, en servant Dieu dévotement.
4. Père
et mère tu honoreras, afin de vivre longuement.
5. Homicide
point ne seras, de fait ni volontairement.
6. Impudique
point ne seras, de corps ni de consentement.
7. Le
bien d’autrui tu ne prendras, ni retiendras sciemment.
8. Faux
témoignage ne diras, ni mentiras aucunement.
9. L’œuvre
de chair ne désireras, qu’en mariage seulement.
10. Biens
d’autrui ne désireras, pour les avoir injustement.18
Les
Dix commandements sont le développement de la Loi naturelle, qui est
de Dieu, et que Dieu donna à Moïse sur le Mont Sinaï.
Les
Dix commandements ne sont donc pas une abolition de la Loi naturelle
mais son premier perfectionnement19,
nécessité par l’incompréhension obstinée de Son peuple.
Aucune
loi ne peut être en opposition à ces Commandements, sinon elle est
nulle et non avenue, et doit être combattue jusqu’à la dernière
extrémité.
Les
Lois de l’Église furent données par son Fondateur, Notre-Seigneur
Jésus-Christ.
Les
Apôtres en étaient les dépositaires avec Pierre comme Chef.
Le
dépôt de la Foi mis par écrit par les Apôtres fut clos par la
mort de Saint Jean le dernier à avoir été rappelé par Son Maître.
L’Église,
depuis, ne fait que rappeler, magnifier, manifester, révéler,
protéger jalousement ce Dépôt.
Saint
Mathieu dit :
2 Alors,
prenant la parole, il [Notre-Seigneur Jésus-Christ] se mit à les
enseigner, en disant :
17 Ne
pensez pas que je sois venu abolir
la Loi ou les Prophètes ; je
ne suis pas venu abolir, mais parfaire.
18 Car,
je vous le dis en vérité,
jusqu’à ce que passent le ciel
et la terre, un seul iota ou
un seul trait de la Loi ne passera pas, que tout ne soit
accompli.
19 Celui
donc qui aura violé un de ces
moindres commandements, et appris
aux hommes à faire de même, sera tenu pour le moindre dans
le Royaume des cieux ; mais celui
qui les aura pratiqués et enseignés, sera
tenu pour grand dans le Royaume des cieux.
20 Car
je vous dis que si votre justice ne surpasse celle des Scribes et des
Pharisiens, vous n’entrerez point dans le Royaume des cieux.20
→ Ne
pensez pas que je sois venu abolir…
Notre-Seigneur
Jésus-Christ dit Je
ne suis pas venu abolir,
mais parfaire,
n’est-ce pas ?
-- Abolir :
Mettre fin à l’existence de quelque chose, supprimer.
-- Parfaire :
Mener à son terme un processus, un ouvrage déjà commencé. Synon.
achever, finir.
Donc,
ce qui vient parfaire
ne peut aucunement modifier, ni abolir le fondement de la doctrine du
Mariage contenue dans la Loi naturelle.
→ qui
aura violé un de ces
moindres commandements…
Si
l’Époux ne commande pas, Il viole un de ces commandements.
Si
l’épouse n’obéit pas, elle viole un de ces commandements.
→ … et
appris aux hommes à
faire de même
L’Époux
qui ne commande pas, apprend à l’épouse à
faire de même, par son mauvais exemple, Il
apprend aussi aux autres Époux
à
faire de même.
L’épouse
qui n’obéit pas, apprend,
par contagion, aux autres épouses à
faire de même.
→ sera
tenu pour le moindre dans le Royaume des cieux ;
De
fait, pire, lisons plus loin :
→ si
votre justice ne surpasse celle des Scribes et des Pharisiens, vous
n’entrerez point dans le Royaume des cieux.
Sera
tenu pour le moindre, ne veut pas dire qu’il
n’aura que la dernière place, mais bien que vous n’entrerez
point dans le Royaume des cieux.
Reprenons,
en la Famille, le qui
aura violé un de ces moindres commandements :
→ pour
l’Époux : ne pas
commander à son épouse, et
→ pour
l’épouse : ne pas
obéir en toutes choses à son Époux,
→ ou,
et pour tous deux : appris
aux hommes à faire de même
sera non pas tenu
pour le moindre dans le Royaume des cieux,
mais bien n’entrera
point dans le Royaume de cieux !
→ … mais
celui qui les aura pratiqués et enseignés, sera tenu pour grand
dans le Royaume des cieux.
Si,
héroïquement, l’Époux a soigneusement commandé en Sa Maison, Il
sera tenu pour grand dans le Royaume des cieux.
Si,
scrupuleusement, l’épouse a obéi à son Époux,
elle sera
tenu[e]
pour grand[e]
dans le Royaume des cieux.
Et
si un prêtre, ne parlons même pas des autres personnes, dit le
contraire de ce qui précède, alors il fait partie des
faux prophètes qui viennent à vous sous des vêtements de brebis,
mais au dedans sont des loups rapaces, et il n’entrera point dans
le Royaume de cieux !
Comme
pour les Dix Commandements, les Lois et le Droit de l’Église sont
le développement de la Loi naturelle. Aucune loi ne peut être en
opposition aux Lois de l’Église, sinon elle est nulle et non
avenue, et doit être combattue jusqu’à la dernière extrémité.
Les
siècles passent, et avec les siècles les hommes changent. Lois,
habitudes, modes, langage, manières de voir et de juger : tout
se modifie. Seule, l’Église ne change pas. Immuable comme la
vérité, dont elle est la maîtresse, ce qu’elle enseignait, ce
qu’elle faisait hier, elle l’enseigne, elle le fait aujourd’hui,
elle l’enseignera, elle le fera demain et toujours.21
L’Église,
Épouse Immaculée de Notre-Seigneur Jésus-Christ, ne change pas !
en effet, parce qu’Elle se pose sur la Loi Naturelle qui est la Loi
de Dieu.
Aussi,
ceux qui disent que, par ex. : oui…,
la femme doit être soumise à son Époux,
mais c’est une vue de l’esprit, il faut adapter ceci à son
temps…
Et
si des prêtres, et même parmi lesdits moins mauvais22,
viennent vous dire que vous êtes musulman23
parce que vous vous en tenez résolument à ce qu’a dit Saint Paul,
en
toutes choses, c’est uniquement parce que
ce sont des Loups déguisés en brebis.
Époux,
gardez-vous bien fort, Gardez-vous
des faux prophètes qui viennent à vous sous des vêtements de
brebis, mais au dedans sont des loups rapaces !
Rappelons
aussi le mot du Pape Grégoire VII :
S’il
en est quelques-uns qui, pour l’amour de la loi chrétienne, osent
résister en face aux impies, non seulement ils ne trouvent pas
d’appui chez leurs frères, mais on les taxe d’imprudence et
d’indiscrétion, on les traite de fous.
Autres
temps, autres mœurs, disent-ils. Ce
qui était utile, nécessaire même dans les premiers siècles de
l’Église, ne l’est plus aujourd’hui. Les
temps sont changés ; il
faut vivre avec son siècle.
Saint
Paul leur répond : Jésus-Christ
était hier, il est aujourd’hui, et il sera le même aux siècles
des siècles. Tertullien ajoute : le
Verbe incarné s’appelle la vérité et non pas la coutume.
Or, la vérité ne change pas.
Ce que les apôtres, les chrétiens de la primitive Église, les
vrais chrétiens de tous les siècles ont
tenu pour utile, et jusqu’à un certain point nécessaire,
n’a pas cessé de l’être. J’ose
même affirmer qu’il l’est aujourd’hui plus que jamais.[…]
Quelle
était la position de nos pères de la primitive Église ? Ils
étaient en face d’un monde qui n’était pas chrétien, qui ne
voulait pas le devenir, qui ne voulait pas qu’on le fût, et qui
persécutait à outrance ceux qui s’obstinaient à l’être. Et
nous, ne sommes-nous pas en face d’un monde qui cesse d’être
chrétien, qui ne veut pas le redevenir, qui ne veut pas qu’on le
soit, et qui persécute tantôt par la ruse, tantôt par la violence,
ceux qui s’obstinent à l’être ?24
Est-t-il
bien nécessaire de commenter ceci ?
Ce
qui était nécessaire au temps de Saint Paul, et au temps de Mgr
Gaume en 1869, osons l’affirmer, l’est aujourd’hui encore bien
plus que jamais !
<À
développer, compléter, corriger>.
Toutes
les citations que nous donnons ici le prouve aisément…
<À
développer, compléter, corriger>.
<À
développer, compléter, corriger>.
La
force chargée de faire appliquer le Droit dans l’Église, son Bras
séculier, est dévolu maintenant à l’État, et Il le doit. Ce
Droit de l’Église ne prévaut pas à celui du Chef de la Famille,
puisque tous les deux sont de Dieu (contradiction interne).
<À
développer, compléter, corriger>.
<À
développer, compléter, corriger>.
<À
développer, compléter, corriger>.
Explication
de Saint Thomas d’Aquin.
<À
développer, compléter, corriger>.
<À
développer, compléter, corriger>.
Émancipation
de la femme, contraception, avortement, prise en main de l’enfant à
tous âges, école obligatoire, enseignement par l’État, divorce
et séparation, concubinage appelé scandaleusement remariage,
placages contre-nature divers, limitation de naissances, viols de
tous ordres de l’Autorité du Chef, l’Époux-Père…
<À
développer, compléter, corriger>.
La
force chargée de faire appliquer le Droit dans l’État est son
Bras séculier, et il le doit. Ce Droit de l’État ne peut
prévaloir sur celui de l’Église et encore moins sur celui de la
Famille.
♣
2Appellation
que le Saint Curé d’Ars utilisait pour nommer Lucifer ou un de
ses satellites.
3Des
commandements de Dieu et de l’Église. « Le Saint Curé d’Ars et la famille - ± 1830 »,
réf. page 712.
4Voir :
DP-6.C.2, À
tout prix !, même dans le plus déraisonnable et impossible !
; et 6.C.5.a, S’il
devait compatir à sa femme, il devait la discipliner !
5Voir :
DP-03, Le
Mariage, son origine, sa Mission divine ; point 3.C.4, Adam
qui a tout pouvoir sur sa femme, la renomme Ève.
6Voir :
DP-7.D, La
femme, comme épouse, ce qu’elle doit.
7Voir :
DP-8.D.1, L’épouse
insensée renverse sa Maison de ses propres mains...
8Voir :
DP-3.C.4.a, Parce
que vous avez écouté la voix de votre femme...
9Voir :
DP-7.B.1, Les
démons n’attaquent que les femmes affranchies de l’Homme !
11Voir :
DP-6.F.2.d, Sainte
Thérèse d’Avila : la malhonnêteté de ses larmes.
12Voir :
DP-7.E, La
femme, comme insoumise, ce qu’elle encoure…
13Voir :
DP-3.A, L’Homme
est établi Propriétaire, Maître de toute la création !
14Voir :
DP-5.C.10, L’autorité
du Père plus large que celle du Législateur.
15« Concile de Trente - 1545 - Le Mariage »,
réf. page 711
16Voir :
DP-18.C.2, Pie
XII, allocution aux jeunes mariés, 10 sep
tembre
1941.
17Deutéronome, 1923 - Crampon,
Chapitre 4, verset 13. Ancien Testament à la page Livres
& sources.
18Les
dix commandements de Dieu. (Crampon)
19Notre-Seigneur
Jésus-Christ : Je
ne suis pas venu abolir, mais parfaire.
20Notre-Seigneur
Jésus-Christ - Évangile selon Saint Matthieu, Chapitre 5, verset…
Nouveau Testament page Livres
& sources
21Troisième
lettre, Quatrième préjugé, « Le Signe de la Croix au dix-huitième siècle – 1869 - Mgr Gaume »,
réf. page 713
22Comme
si l’on pouvait être moins mauvais ! Expression bien
dangereuse, qui nous apprend à relativiser nos jugements.
23Nous
pouvons citer au moins un exemple.
24Début
de la Quatrième lettre du « Le Signe de la Croix au dix-huitième siècle – 1869 - Mgr Gaume »,
réf. page 713
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Nous avons amélioré quelque peu la présentation, et surtout modifié une partie :
RépondreSupprimer- Nous avions écrit : si à cause de cela la femme avait mangé le Fruit défendu par Adam
- Nous avons corrigé : si à cause de cela la femme avait mangé le Fruit défendu à Adam
En effet ceci change le sens, et rend le texte correct...