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mercredi 12 mars 2008

DP-02, La Loi, le Droit.

Du : 12.03.2008, existe1 en PDF ici : ND. Actualisé : ven. 25 oct. 2019, 18.43.
Table de ce chapitre de notre Document principal, DP-…
2 - La Loi, le Droit.
2.A - Propos préliminaires. 33
2.A.1 - Avertissement. 33
2.A.2 - Il existe cinq formes de Loi, de Droit qui sont empilées. 33
2.B - Dieu, Source de tout bien. 34
2.B.1.a - <À développer, compléter, corriger>. 34
2.C - La Loi naturelle déposée en Adam, le Droit naturel. 35
2.C.1 - Définition de la Loi naturelle. 35
2.C.2 - Ce que Mgr H. Convert dit de la Loi naturelle… 35
2.C.2.a - Vous devez savoir…, alors étudions… 36
2.C.2.b - Les commandements de Dieu ont été donnés à qui ? 36
2.C.2.c - Donc, elle devait obéir aveuglément, et ce sans avoir besoin de comprendre. 37
2.C.2.d - Ne n’avons pas dit que la femme n’a aucune sorte d’intelligence. 39
2.C.2.e - Comment détruire votre foyer, ce vu par Lucifer ? 40
2.C.2.f - Comment donc peut-Il, Lucifer, détruire votre foyer ? 40
2.C.2.g - L’Homme, peut-il faire sa volonté propre ? 42
2.C.2.h - Et, si l’Époux devait désobéir à Son Dieu ? 42
2.D - La Loi naturelle, le Droit du Chef, sa primauté absolue. 44
2.D.1 - Les Lois formant le Droit familial. 44
2.D.2 - Le Bras du Chef, devant faire appliquer ce Droit Familial. 44
2.D.3 - L’Église confirme que l’Époux est Le bras de Son Droit. 44
2.D.3.a - Est-il bien nécessaire de commenter ceci ?, oui malheureusement ! 45
2.E - Les Lois données à Moïse, confirmant le Droit naturel. 47
2.E.1 - Les Dix commandements. 47
2.F - Les Lois de l’Église, parfaisant le Droit naturel. 49
2.F.1 - Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi… 49
2.G - Les Lois et le Droit de l’Église, sont immuabilité. 52
2.G.1 - Mgr Gaume : les Lois de l’Église, sont immuables. 52
2.G.2 - Mgr Gaume : Autres temps, autres mœurs ? 53
2.G.3 - Les Lois de l’Église obligent. 54
2.G.4 - Protège et guide le Droit inviolable du Chef de Famille. 54
2.G.5 - Elles priment sur celle de l’État. 54
2.G.6 - Le Bras chargé de faire appliquer le Droit de l’Église. 54
2.H - Les lois de l’État, soumises aux précédentes, son Droit. 55
2.H.1 - Protège et garanti le Droit inviolable du Chef de Famille. 55
2.H.2 - Les lois de l’État sont assujetties à Celles de l’Église. 55
2.H.3 - Les lois contraires à Celles de l’Église sont nulles ! 55
2.H.4 - Quelles sont les bonnes lois de l’État. 55
2.H.5 - Quelles sont les mauvaises lois de l’État. 55
2.H.6 - Le Bras chargé de faire appliquer le Droit de l’État. 56
2.A - Propos préliminaires.
2.A.1 - Avertissement.
Sous peine d’incompréhension, ou pour éviter le risque de ‘choquer’, il est nécessaire d’apporter la précision suivante :
Nous allons utiliser à partir d’ici le terme ‘la femme’ pour nommer Ève, ce afin de respecter la chronologie des noms successifs qu’elle a porté.
→ Elle fut nommée ‘la femme’, par Adam, lors son engendrement, avant de l’épouser, comme nous le verrons plus loin ; Voir : 3.C, L’Homme, épouse la femme, Il est son Maître.
→ Elle fut re-nommée Ève, par Adam, après qu’Il fut chassé du Jardin d’Éden, et alors qu’elle était déjà son épouse, comme nous le verrons. Voir : 3.C.4, Adam qui a tout pouvoir sur sa femme, la renomme Ève.
2.A.2 - Il existe cinq formes de Loi, de Droit qui sont empilées.
Nous allons étudier les cinq formes de Droit dans l’ordre d’importance :
1. Dieu, Source de tout bien.
2. La Loi Naturelle déposée en Adam, formant le Droit naturel.
3. Les Lois données à Moïse, confirmant le Droit naturel.
4. Les Lois de l’Église, parfaisant le Droit naturel.
5. Les lois de l’État, soumises aux précédentes, son Droit.
2.B - Dieu, Source de tout bien.
2.B.1.a - <À développer, compléter, corriger>.
Ajoute du mercredi 16 mars 2011 : Voyez un bon début, Voir : CN-2010-16, La Paternité Est, éternelle ; la maternité, qu’une fontaine, souvent malicieuse.
2.C - La Loi naturelle déposée en Adam, le Droit naturel.
2.C.1 - Définition de la Loi naturelle.
La Loi naturelle vient de Dieu qui est Droit, Elle dit ce qui est Droit, Elle fixe donc le Droit naturel.
Tout le reste n’est pas Droit, pas honnête ; tout le reste n’est que mensonge, que négation, révolte.
Ce qui n’est pas Droit est tordu et vient du Crochu2, de Lucifer qui a ses ‘lois’, ou plutôt ‘ses négations’ de la Loi.
Cette Loi naturelle a été déposée en Adam par Dieu, c’est sa Conscience, chaque membre de l’humanité, dès son engendrement, en hérite en même temps que son Âme qui en est du reste l’Écrin, le Siège.
La connaissance d’Adam a été fortement diminuée par la faute originelle, mais il Lui reste immanquablement sa Conscience qui Lui dira sans erreur possible le Bien pour Lui faire éviter le mal.
Par ex. Adam se cachant dans le Paradis terrestre après la faute originelle, Caïn fuyant ‘éternellement’ sa Conscience, etc.
2.C.2 - Ce que Mgr H. Convert dit de la Loi naturelle…
Citant le Saint Curé d’Ars, Jean-Marie Vianney, Monseigneur H. Convert dit :
[…] Vous devez savoir aussi les commandements de Dieu et de l’Église. « Les commandements de Dieu ont été donnés à Adam en le créant, c’est-à-dire que Dieu les grava dans son cœur. Après qu’Adam eut péché, Dieu les écrivit sur des Tables de pierre, et les donna à Moïse sur le mont Sinaï. Ce sont les mêmes que Jésus-Christ renouvela, lorsqu’Il vint sur la terre pour nous sauver tous ».3
2.C.2.a - Vous devez savoir…, alors étudions…
→ Les commandements de Dieu ont été donnés à Adam en le créant.
2.C.2.b - Les commandements de Dieu ont été donnés à qui ?
Les commandements de Dieu ont-ils été donnés Adam et à la femme ?, non !, à Adam.
Ceci va être très important pour la suite, lorsque nous allons examiner le ‘obéir en toutes choses’, pour l’épouse.
Dieu est-il revenu plus tard pour donner le même enseignement à la femme, une fois tirée d’Adam ? Non !
Non, Adam étant son Maître, l’ayant engendrée, c’était à Lui d’enseigner son inférieure4, la femme. Pas à quelqu’un d’autre, pas au prêtre (comme nous allons l’étudier ensuite), même pas à Dieu (idem) qui ne pouvait le vouloir !
La femme n’a pas écouté l’enseignement de son Chef, et ainsi devant nécessairement écouter quelqu’un, elle écouta immanquablement le Serpent.
Nécessairement ? oui, en effet, quoiqu’en répète bêtement les MLFs de toutes obédiences, et qui le confirme donc ainsi, les femmes ne peuvent agir qu’impulsées par une Tête, n’en étant pas elles-mêmes (voir ensuite), elles doivent être nécessairement commandées (dans le cas des viragos, des furies, des harpies, nous devrions dire télé-commandées) par un Chef !
La femme n’avait aucune possibilité de vérifier :
→ si Adam avait incompris ce qu’il Lui avait été dit par Dieu,
→ si la mémoire d’Adam ne flanchait pas,
→ si Adam, au pire, n’avait pas trafiqué ce commandement !
2.C.2.c - Donc, elle devait obéir aveuglément, et ce sans avoir besoin de comprendre.
Si Adam lui avait nommé un autre arbre à ne pas toucher, intentionnellement ou par négligence coupable, et si à cause de cela la femme avait mangé le Fruit défendu à Adam, aurait-elle été punie ? Non, c’est Adam, comme Chef, qui l’aurait été.
Ainsi, comme nous allons le voir plus loin5, la faute originelle est qu’Adam devez corriger, châtier la femme parce qu’elle avait désobéi à son Chef, son Époux, et que ne l’ayant fait, Il avait ainsi désobéi à Son Dieu.
La suite de notre étude va faire magistralement voler en éclats la fable, l’escroquerie démoniaque de ladite femme battue ! Escroquerie soutenue même par les prêtres de la soi-disant Église catholique, et encore plus fanatiquement par les prêtres-gourous des sectes qui se réclament de la Tradition.
Pour : sectes qui se réclament de la Tradition :
Dites plus exactement Trahition.
Les prêtres de la Trahition, sont des prêtres qui reconnaissent la soi-disant Église catholique, mais qui ne Lui obéissent pas !
Où, l’on revient au problème qui n’est pas un choix entre la fausse messe dite nouvelle et la tridentine ou dite de Saint Pie Cinq, mais bien de savoir où est l’Autorité !
Si l’on dénonce l’apostasie, ou les graves errances de la romaine, c’est donc que ce n’est pas l’Église. L’Église se trouve où se trouve l’Autorité !
Cherchons l’Autorité et nous trouverons l’Église, et ainsi nous pourrons Lui obéir quiètement quant à la messe qui ne sera plus un problème.
Reprenons, une épouse faisant scrupuleusement ce que son Chef, son Époux, lui enseigne, est assurée de ne pas encourir de réprobation de son Dieu, il lui suffit tout simplement, en toute soumission : d’obéir, avec joie et empressement, toute pleine de crainte amoureuse6, sans avoir aucunement besoin de comprendre.
Pour : simplement, en toute soumission : d’obéir :
Du reste, amusez-vous avec votre bien-aimée, comme avec votre enfant du reste, faites-lui prendre un papier et un crayon et dites-lui : Je te demande d’écrire les trois plus belles lettres de l’alphabet avec ta plus belle écriture, voilà je te les dicte : O… B… I… !
De plus en plus, et de plus en plus frénétiquement, les épouses veulent vérifier !, mais comme par leurs propres moyens elles en sont incapables, n’ayant ni la Tête, ni la notice, et de plus n’ayant pas les grâces pour savoir la lire, elles errent de drames en drames, jusqu’à la destruction du Foyer par leurs propres mains. Pauvres insensées7, elles font leur propre malheur en y plongeant toute la Maison qu’elles ont l’honneur d’habiter, et dont elles étaient reines ; reines uniquement parce qu’épouses de Roys !…
Voir : LF-2010-09, Lettre à nos filles : Dame Isabelle, oui, la religion est une affaire d’Hommes ! ; point LF-2010-9D5, affirmation 4 : Les femmes devaient être considérées comme les reines du foyer.
2.C.2.d - Ne n’avons pas dit que la femme n’a aucune sorte d’intelligence.
Le premier couple, Adam et la femme (Ève), était à détruire du point de vue de Lucifer, n’est-ce pas ? Comment s’y prendre, par où l’attaquer ? Par Adam ? Impossible, Satan ne pouvait rien contre Lui ! Car l’Homme, nous ne parlons pas des hommelettes, sait que l’on ne discute pas ! L’on ne discute pas tout court, encore moins avec une femme, encore moins avec une femme dans l’erreur. On ne discute jamais avec l’erreur ! Il ne faut jamais se mesurer avec le Père du mensonge, avec Lucifer… On ne dîne pas avec le Diable, même avec une longue cuiller !
Alors, à Lucifer, il Lui fallait attaquer la Famille par le maillon faible, par la curieuse, l’intrigante prétendant pouvoir se hausser à la connaissance de l’Homme, voir bien au-delà, la femme, en la troublant, en lui faisant miroiter plein de choses dont elle était tout à fait incapable de discerner le vrai du faux, car elle ne devait, et ne pouvait utiliser son intelligence qu’à la stricte obéissance, sans avoir nécessairement besoin de comprendre !
Puis, Satan, de pousser la femme dans les pattes d’Adam, qui préféra ne pas réagir, être lâche et céda à la femme, et non à Satan ! Ainsi, Il, Adam, ne commit point la faute originelle, mais ne fit que, par lâcheté, l’entériner !, la valider : Parce que vous avez écouté la voix de votre femme.8 Et donc la prit sur Lui et la transmit à toutes les générations !
2.C.2.e - Comment détruire votre foyer, ce vu par Lucifer ?
Par l’Époux ? Impossible, il est recouvert d’un bétonnage incroyable de grâces attachées à l’Homme en tant que tel, à l’Époux de surcroît, et au Père pour couronner le tout, et certainement proportionnellement au nombre de ses enfants : clairvoyance, détermination, force, puissance, etc…
Par l’épouse, alors ! Impossible ! tant qu’elle utilise son intelligence, car elle en a une, à l’appliquer en toutes choses, strictement à la volonté exprimée ou implicite, de son Époux !
Comment donc détruire votre foyer ? En troublant l’épouse ! Et là encore, impossible tant qu’elle obéit strictement ! Tant qu’elle reste scrupuleusement dans l’ombre de son Époux, tant qu’elle reste l’ombre de son Époux.
Saint Jean Chrysostome dit : Ce fut ainsi qu’il [Lucifer] attaqua Ève autrefois, lorsqu’il la vit seule et séparée d’Adam.9
Dès que comme la femme-Ève, la femme-épouse s’écarte de l’Intelligence de son Époux, qu’elle rompt le lien qui attache l’ombre à l’objet qui la projette, la femme devient alors la proie facile, fatale devrions-nous dire, de Lucifer.
2.C.2.f - Comment donc peut-Il, Lucifer, détruire votre foyer ?
En troublant votre épouse de façon à lui faire faire sa volonté propre, et voici ce que disait sainte Catherine de Gênes : [La volonté propre] est si subtile, si fine, si malicieuse, si intime et si profondément enracinée en nous ; elle se couvre de tant de moyens et se défend par tant de raisons, qu’il semble en vérité que ce soit un démon. Quand nous ne pouvons l’accomplir d’une façon, nous l’accomplissons d’une autre, sous une foule de beaux prétextes : nous mettons en avant la charité, la nécessité, la justice, la perfection, le désir de souffrir pour l’amour de Dieu, de trouver quelque consolation spirituelle, de donner le bon exemple au prochain, etc.10
Voici aussi ce que disait Sainte Thérèse d’Avila pour mettre en garde son Provincial, le P. Gratien, dans une lettre du 1er septembre 1582 : Tenez, mon Père ! Souffrez que je vous donne un avis : c’est de ne jamais vous fier à des femmes… lorsque vous verrez de la vivacité dans leurs désirs, car leur envie de réussir leur fera imaginer cent mauvaises raisons, qu’elles croiront admirables.11
C’est le seul levier que Satan a ! Il n’en a pas d’autre ! Le seul moyen pour détruire votre Foyer, c’est de troubler l’épouse afin de lui faire faire sa volonté propre sur un tout petit détail, avançons prudemment se dit-Il, le reste suivra fatalement et très rapidement. À Satan, Il ne lui reste plus qu’à tirer doucement sur le fil et à tout débobiner.
C’est pour cela que Saint Alphonse de Liguori disait : que les femmes sachent bien que toutes les fois qu’elles désobéissent à leurs maris elles commettent un péché mortel.12
Un péché mortel ! ? Oui en effet, en désobéissant à son Époux, c’est à Dieu, que frontalement elle désobéit !
Car votre épouse n’a pas du tout, de Disposition divine, de discernement : de politique, de gestion, d’orientation, de choix, etc. Mais uniquement un discernement applicable au fait de savoir si ce qu’elle fait correspond exactement à l’ordre reçu, implicite ou explicite, auquel elle doit une obéissance totale, en toutes choses, à ce que son Époux lui a marqué implicitement ou explicitement !
2.C.2.g - L’Homme, peut-il faire sa volonté propre ?
Non, l’Époux, comme l’Homme en général, pas plus que son épouse, ou que la femme en général, ne peut faire sa volonté propre ! Il doit être entièrement soumis à son Dieu dans une crainte amoureuse et obéir avec joie et empressement.
Et donc, la différence entre l’Homme et la femme, est la capacité pour l’Homme de connaître la volonté de son Dieu afin de pouvoir s’y soumettre.
Celui qui marque la soumission à l’Homme est : son Dieu.
Celui qui marque la soumission à la femme est : son Homme (Père ou Époux, ou tuteur…).
Et c’est pour cela que Dieu dit à Adam l’interdit, et qu’Il laissa à Adam de l’interdire à la femme.
2.C.2.h - Et, si l’Époux devait désobéir à Son Dieu ?
Ceci n’est point une clause limitative, suspensive ou annulative quant à l’obligation d’obéissance de l’épouse envers son Époux, comme nous le verrons plus loin, et plus en profondeur. L’épouse garde donc en toutes circonstances l’obligation de soumission en toutes choses envers son Époux.
C’est ce que dit Saint Pierre : Femmes, soyez de mêmes soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, en voyant votre manière de vivre chaste et réservée. (Pierre 3,1-2)
De plus, comment pourrait-elle, la pauvre, savoir que son Époux désobéit à l’Ordre qu’elle n’a forcément pas entendu ? Comment peut-elle connaître l’ordre qu’elle ne peut connaître que par son Époux ? Elle ne l’entendra jamais d’une autre bouche ! Il, cet ordre, ne lui sera dit que par l’Autorité, son Époux !
L’ordre a toujours été donné qu’au Chef, Époux ou Père, par exemple :
→ Adam recevant l’ordre de ne pas toucher au fruit défendu,
→ Abraham devant sacrifier son fils Isaac,
→ Saint Joseph devant prendre la femme et l’Enfant pour fuir en Égypte,
→ etc.
2.D - La Loi naturelle, le Droit du Chef, sa primauté absolue.
2.D.1 - Les Lois formant le Droit familial.
Les Lois formant le Droit familial n’ont pas à être citées, explicitées, elles ne regardent que le Chef de Famille comme vu au chapitre DP-06, Restaurer l’Homme, l’Époux, le Père, sa Puissance (II)…, et les suivants… Pour ce qui est du tronc commun13, elles sont identiques. Dans le détail, elles sont ce que le Chef, seul Législateur14 en sa Maison, en aura fait !
2.D.2 - Le Bras du Chef, devant faire appliquer ce Droit Familial.
Idem ci-dessus.
2.D.3 - L’Église confirme que l’Époux est Le bras de Son Droit.
Enfin il doit régler sa famille, corriger et former les mœurs de tous ceux qui la composent, et contenir chacun dans son devoir.15
2.D.3.a - Est-il bien nécessaire de commenter ceci ?, oui malheureusement !
Arrêtons de pratiquer la langue de bois !
→ Enfin… Le enfin, veut dire quoi ?, enfin veut dire finalement, en fin de compte, au-dessus de tout ce qui a été dit avant, quoi que l’on dise d’autre, bref, etc…
→ Enfin il… Qui est-ce qui doit ? ; Il : l’Époux, le Mari, le Père, le Chef…
→ Enfin il doit… IL… quoi ? ; Il doit ! Il est obligé sous peine de sanction due à sa défection, sa désertion, sa lâcheté, etc. Le Chef devra rendre un compte rigoureux et sévèrement pesé de cette obligation redoutable et si honorable. Il doit, comme Saint Joseph qui restait à son poste de chef de famille et ne négligeait aucune des obligations que lui imposait ce titre16.
→ Enfin il doit régler… ; régler, c’est poser, établir des règles, les imposer, dire une Loi et La faire respecter !
→ Enfin il doit régler sa Famille… ; Sa Famille, l’épouse est de Sa Famille ? oui ou non ? les enfants sont de sa Famille ? oui ou non ?
→ … corriger et former les mœurs… ; corriger, c’est bien réformer, châtier, améliorer, réviser !
→ … corriger et former les mœurs… ; former, c’est bien façonner, instruire, éduquer, dresser !
→ … de tous ceux qui la composent ; tous, veut dire uniquement les enfants ?, uniquement l’épouse ?, non tous ceux qui la [Famille] composent !, épouse et enfants, et toute la gent de la Maison.
→ … et contenir chacun dans son devoir ; contenir, veut bien dire re-tenir, renfermer, réprimer, maîtriser, etc. ?
Et tout ceci, s’obtient avec le dialogue, le consensus ?
Non, l’Époux doit enseigner, et l’épouse doit assimiler la nourriture que son Époux lui dispense, la semence que son Époux lui donne ; et s’il le faut, si Son enseignement n’est pas entendu, assimilé, Il doit, d’Obligation divine, user de son Bras !
Arrêtons de pratiquer la langue de bois !, si l’Époux n’est pas entendu, alors Il doit énergiquement et héroïquement retrousser ses manches pour se faire entendre, ce sous le Regard de son Dieu qui Le bénit : Il fait ainsi Œuvre pie, et doit en être louangé par quiconque !
Toute Puissance, d’Église ou civile, ne peut que L’appuyer et Lui prêter main forte si Il le réclame !
2.E - Les Lois données à Moïse, confirmant le Droit naturel.
2.E.1 - Les Dix commandements.
Il [Dieu] promulgua son alliance, qu’il vous ordonna d’observer, savoir les dix commandements, et il les écrivit sur deux tables de pierre.17
1. Un seul Dieu tu adoreras et aimera parfaitement.
2. Dieu en vain tu ne jureras, ni autre chose pareillement.
3. Les dimanches tu garderas, en servant Dieu dévotement.
4. Père et mère tu honoreras, afin de vivre longuement.
5. Homicide point ne seras, de fait ni volontairement.
6. Impudique point ne seras, de corps ni de consentement.
7. Le bien d’autrui tu ne prendras, ni retiendras sciemment.
8. Faux témoignage ne diras, ni mentiras aucunement.
9. L’œuvre de chair ne désireras, qu’en mariage seulement.
10. Biens d’autrui ne désireras, pour les avoir injustement.18
Les Dix commandements sont le développement de la Loi naturelle, qui est de Dieu, et que Dieu donna à Moïse sur le Mont Sinaï.
Les Dix commandements ne sont donc pas une abolition de la Loi naturelle mais son premier perfectionnement19, nécessité par l’incompréhension obstinée de Son peuple.
Aucune loi ne peut être en opposition à ces Commandements, sinon elle est nulle et non avenue, et doit être combattue jusqu’à la dernière extrémité.
2.F - Les Lois de l’Église, parfaisant le Droit naturel.
Les Lois de l’Église furent données par son Fondateur, Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Les Apôtres en étaient les dépositaires avec Pierre comme Chef.
Le dépôt de la Foi mis par écrit par les Apôtres fut clos par la mort de Saint Jean le dernier à avoir été rappelé par Son Maître.
L’Église, depuis, ne fait que rappeler, magnifier, manifester, révéler, protéger jalousement ce Dépôt.
2.F.1 - Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi…
Saint Mathieu dit :
2 Alors, prenant la parole, il [Notre-Seigneur Jésus-Christ] se mit à les enseigner, en disant :
17 Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais parfaire.
18 Car, je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que passent le ciel et la terre, un seul iota ou un seul trait de la Loi ne passera pas, que tout ne soit accompli.
19 Celui donc qui aura violé un de ces moindres commandements, et appris aux hommes à faire de même, sera tenu pour le moindre dans le Royaume des cieux ; mais celui qui les aura pratiqués et enseignés, sera tenu pour grand dans le Royaume des cieux.
20 Car je vous dis que si votre justice ne surpasse celle des Scribes et des Pharisiens, vous n’entrerez point dans le Royaume des cieux.20
→ Ne pensez pas que je sois venu abolir…
Notre-Seigneur Jésus-Christ dit Je ne suis pas venu abolir, mais parfaire, n’est-ce pas ?
-Abolir : Mettre fin à l’existence de quelque chose, supprimer.
-Parfaire : Mener à son terme un processus, un ouvrage déjà commencé. Synon. achever, finir.
Donc, ce qui vient parfaire ne peut aucunement modifier, ni abolir le fondement de la doctrine du Mariage contenue dans la Loi naturelle.
→ qui aura violé un de ces moindres commandements
Si l’Époux ne commande pas, Il viole un de ces commandements.
Si l’épouse n’obéit pas, elle viole un de ces commandements.
→ … et appris aux hommes à faire de même
L’Époux qui ne commande pas, apprend à l’épouse à faire de même, par son mauvais exemple, Il apprend aussi aux autres Époux à faire de même.
L’épouse qui n’obéit pas, apprend, par contagion, aux autres épouses à faire de même.
→ sera tenu pour le moindre dans le Royaume des cieux ;
De fait, pire, lisons plus loin :
→ si votre justice ne surpasse celle des Scribes et des Pharisiens, vous n’entrerez point dans le Royaume des cieux.
Sera tenu pour le moindre, ne veut pas dire qu’il n’aura que la dernière place, mais bien que vous n’entrerez point dans le Royaume des cieux.
Reprenons, en la Famille, le qui aura violé un de ces moindres commandements :
→ pour l’Époux : ne pas commander à son épouse, et
→ pour l’épouse : ne pas obéir en toutes choses à son Époux,
→ ou, et pour tous deux : appris aux hommes à faire de même sera non pas tenu pour le moindre dans le Royaume des cieux, mais bien n’entrera point dans le Royaume de cieux !
→ … mais celui qui les aura pratiqués et enseignés, sera tenu pour grand dans le Royaume des cieux.
Si, héroïquement, l’Époux a soigneusement commandé en Sa Maison, Il sera tenu pour grand dans le Royaume des cieux.
Si, scrupuleusement, l’épouse a obéi à son Époux, elle sera tenu[e] pour grand[e] dans le Royaume des cieux.
Et si un prêtre, ne parlons même pas des autres personnes, dit le contraire de ce qui précède, alors il fait partie des faux prophètes qui viennent à vous sous des vêtements de brebis, mais au dedans sont des loups rapaces, et il n’entrera point dans le Royaume de cieux !
2.G - Les Lois et le Droit de l’Église, sont immuabilité.
Comme pour les Dix Commandements, les Lois et le Droit de l’Église sont le développement de la Loi naturelle. Aucune loi ne peut être en opposition aux Lois de l’Église, sinon elle est nulle et non avenue, et doit être combattue jusqu’à la dernière extrémité.
2.G.1 - Mgr Gaume : les Lois de l’Église, sont immuables.
Les siècles passent, et avec les siècles les hommes changent. Lois, habitudes, modes, langage, manières de voir et de juger : tout se modifie. Seule, l’Église ne change pas. Immuable comme la vérité, dont elle est la maîtresse, ce qu’elle enseignait, ce qu’elle faisait hier, elle l’enseigne, elle le fait aujourd’hui, elle l’enseignera, elle le fera demain et toujours.21
L’Église, Épouse Immaculée de Notre-Seigneur Jésus-Christ, ne change pas ! en effet, parce qu’Elle se pose sur la Loi Naturelle qui est la Loi de Dieu.
Aussi, ceux qui disent que, par ex. : oui…, la femme doit être soumise à son Époux, mais c’est une vue de l’esprit, il faut adapter ceci à son temps…
Et si des prêtres, et même parmi lesdits moins mauvais22, viennent vous dire que vous êtes musulman23 parce que vous vous en tenez résolument à ce qu’a dit Saint Paul, en toutes choses, c’est uniquement parce que ce sont des Loups déguisés en brebis.
Époux, gardez-vous bien fort, Gardez-vous des faux prophètes qui viennent à vous sous des vêtements de brebis, mais au dedans sont des loups rapaces !
Rappelons aussi le mot du Pape Grégoire VII :
S’il en est quelques-uns qui, pour l’amour de la loi chrétienne, osent résister en face aux impies, non seulement ils ne trouvent pas d’appui chez leurs frères, mais on les taxe d’imprudence et d’indiscrétion, on les traite de fous.
2.G.2 - Mgr Gaume : Autres temps, autres mœurs ?
Autres temps, autres mœurs, disent-ils. Ce qui était utile, nécessaire même dans les premiers siècles de l’Église, ne l’est plus aujourd’hui. Les temps sont changés ; il faut vivre avec son siècle.
Saint Paul leur répond : Jésus-Christ était hier, il est aujourd’hui, et il sera le même aux siècles des siècles. Tertullien ajoute : le Verbe incarné s’appelle la vérité et non pas la coutume. Or, la vérité ne change pas. Ce que les apôtres, les chrétiens de la primitive Église, les vrais chrétiens de tous les siècles ont tenu pour utile, et jusqu’à un certain point nécessaire, n’a pas cessé de l’être. J’ose même affirmer qu’il l’est aujourd’hui plus que jamais.[…]
Quelle était la position de nos pères de la primitive Église ? Ils étaient en face d’un monde qui n’était pas chrétien, qui ne voulait pas le devenir, qui ne voulait pas qu’on le fût, et qui persécutait à outrance ceux qui s’obstinaient à l’être. Et nous, ne sommes-nous pas en face d’un monde qui cesse d’être chrétien, qui ne veut pas le redevenir, qui ne veut pas qu’on le soit, et qui persécute tantôt par la ruse, tantôt par la violence, ceux qui s’obstinent à l’être ?24
Est-t-il bien nécessaire de commenter ceci ?
Ce qui était nécessaire au temps de Saint Paul, et au temps de Mgr Gaume en 1869, osons l’affirmer, l’est aujourd’hui encore bien plus que jamais !
2.G.3 - Les Lois de l’Église obligent.
<À développer, compléter, corriger>.
2.G.4 - Protège et guide le Droit inviolable du Chef de Famille.
Toutes les citations que nous donnons ici le prouve aisément…
2.G.5 - Elles priment sur celle de l’État.
<À développer, compléter, corriger>.
2.G.6 - Le Bras chargé de faire appliquer le Droit de l’Église.
<À développer, compléter, corriger>.
La force chargée de faire appliquer le Droit dans l’Église, son Bras séculier, est dévolu maintenant à l’État, et Il le doit. Ce Droit de l’Église ne prévaut pas à celui du Chef de la Famille, puisque tous les deux sont de Dieu (contradiction interne).
2.H - Les lois de l’État, soumises aux précédentes, son Droit.
2.H.1 - Protège et garanti le Droit inviolable du Chef de Famille.
<À développer, compléter, corriger>.
2.H.2 - Les lois de l’État sont assujetties à Celles de l’Église.
<À développer, compléter, corriger>.
2.H.3 - Les lois contraires à Celles de l’Église sont nulles !
<À développer, compléter, corriger>.
Explication de Saint Thomas d’Aquin.
2.H.4 - Quelles sont les bonnes lois de l’État.
<À développer, compléter, corriger>.
2.H.5 - Quelles sont les mauvaises lois de l’État.
<À développer, compléter, corriger>.
Émancipation de la femme, contraception, avortement, prise en main de l’enfant à tous âges, école obligatoire, enseignement par l’État, divorce et séparation, concubinage appelé scandaleusement remariage, placages contre-nature divers, limitation de naissances, viols de tous ordres de l’Autorité du Chef, l’Époux-Père…
2.H.6 - Le Bras chargé de faire appliquer le Droit de l’État.
<À développer, compléter, corriger>.
La force chargée de faire appliquer le Droit dans l’État est son Bras séculier, et il le doit. Ce Droit de l’État ne peut prévaloir sur celui de l’Église et encore moins sur celui de la Famille.
2Appellation que le Saint Curé d’Ars utilisait pour nommer Lucifer ou un de ses satellites.
3Des commandements de Dieu et de l’Église. « Le Saint Curé d’Ars et la famille - ± 1830 », réf. page 712.
4Voir : DP-6.C.2, À tout prix !, même dans le plus déraisonnable et impossible ! ; et 6.C.5.a, S’il devait compatir à sa femme, il devait la discipliner !
5Voir : DP-03, Le Mariage, son origine, sa Mission divine ; point 3.C.4, Adam qui a tout pouvoir sur sa femme, la renomme Ève.
6Voir : DP-7.D, La femme, comme épouse, ce qu’elle doit.
7Voir : DP-8.D.1, L’épouse insensée renverse sa Maison de ses propres mains...
8Voir : DP-3.C.4.a, Parce que vous avez écouté la voix de votre femme...
9Voir : DP-7.B.1, Les démons n’attaquent que les femmes affranchies de l’Homme !
11Voir : DP-6.F.2.d, Sainte Thérèse d’Avila : la malhonnêteté de ses larmes.
12Voir : DP-7.E, La femme, comme insoumise, ce qu’elle encoure…
13Voir : DP-3.A, L’Homme est établi Propriétaire, Maître de toute la création !
14Voir : DP-5.C.10, L’autorité du Père plus large que celle du Législateur.
15« Concile de Trente - 1545 - Le Mariage », réf. page 711
16Voir : DP-18.C.2, Pie XII, allocution aux jeunes mariés, 10 sep
tembre 1941.
17Deutéronome, 1923 - Crampon, Chapitre 4, verset 13. Ancien Testament à la page Livres & sources.
18Les dix commandements de Dieu. (Crampon)
19Notre-Seigneur Jésus-Christ : Je ne suis pas venu abolir, mais parfaire.
20Notre-Seigneur Jésus-Christ - Évangile selon Saint Matthieu, Chapitre 5, verset… Nouveau Testament page Livres & sources
21Troisième lettre, Quatrième préjugé, « Le Signe de la Croix au dix-huitième siècle – 1869 - Mgr Gaume », réf. page 713
22Comme si l’on pouvait être moins mauvais ! Expression bien dangereuse, qui nous apprend à relativiser nos jugements.
23Nous pouvons citer au moins un exemple.
24Début de la Quatrième lettre du « Le Signe de la Croix au dix-huitième siècle – 1869 - Mgr Gaume », réf. page 713

1 commentaire:

  1. Nous avons amélioré quelque peu la présentation, et surtout modifié une partie :
    - Nous avions écrit : si à cause de cela la femme avait mangé le Fruit défendu par Adam
    - Nous avons corrigé : si à cause de cela la femme avait mangé le Fruit défendu à Adam
    En effet ceci change le sens, et rend le texte correct...

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